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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Le Congrès US s’immisce dans les négociations avec Téhéran

Le Capitole, à Washington, aux États-Unis. Karen Bleier/AFP

La prolongation des négociations sur le nucléaire iranien risque de se transformer en casse-tête pour le président américain Barack Obama, qui devra composer avec un Congrès à majorité républicaine déterminé à durcir les sanctions visant Téhéran.
D'ailleurs, des faucons s'agitaient déjà pour que le Congrès, qui sera contrôlé par les républicains à partir de janvier, adopte une loi qui servirait d'ultimatum à l'Iran : faute d'accord final à l'issue d'une période spécifiée, les États-Unis imposeraient des sanctions économiques jamais vues contre des secteurs stratégiques iraniens, comme le pétrole, les mines ou le bâtiment. Pour les élus, lorsque le guide suprême iranien sera confronté à ce compte à rebours, il sera forcé de céder.
Ceci étant, des experts américains jugent qu'une escalade prématurée des sanctions pourrait avoir l'effet inverse, en renforçant les intransigeants iraniens qui affirment que les États-Unis ne négocient pas sincèrement. « Je peux vous garantir que si le Congrès vote des sanctions unilatérales, ça ne rendra pas les Iraniens plus accommodants, bien au contraire », dit George Perkovich, de la Fondation Carnegie pour la paix.
En effet, les sanctions, selon lui, pourraient en outre briser l'unité internationale et aliéner des partenaires américains comme la Turquie et l'Inde, proches de l'Iran et qui prendraient toute initiative unilatérale du Congrès comme une provocation contre-productive. Certes, le président américain peut opposer son veto à toute nouvelle loi de sanctions, afin de préserver la voie diplomatique. Mais un affrontement interne rendrait peu propice la conclusion d'un accord pérenne entre l'Iran et les États-Unis. « Les Iraniens n'auraient pas confiance sur la capacité des États-Unis à s'engager à long terme », dit John Bradshaw, directeur du National Security Network, un centre de réflexion progressiste. « À court terme, le président a l'avantage, mais le Congrès est capable de saborder la diplomatie. »
Néanmoins, les faucons du Congrès tiennent le raisonnement inverse. « Nous estimons que cette dernière prolongation des négociations doit être couplée à des sanctions renforcées et l'obligation de soumettre tout accord final entre l'Iran et les États-Unis à l'aval du Congrès », ont déclaré les sénateurs républicains John McCain, Lindsey Graham et Kelly Ayotte. Un texte de sanctions, à l'initiative de Robert Menendez (démocrate) et de Mark Kirk (républicain), végète depuis décembre 2013 au Sénat, soutenu par 60 des 100 sénateurs mais bloqué grâce à l'entregent de la Maison-Blanche. Le basculement du Sénat sous contrôle républicain en janvier pourrait le remettre à l'ordre du jour.
Ivan Couronne/AFP

La prolongation des négociations sur le nucléaire iranien risque de se transformer en casse-tête pour le président américain Barack Obama, qui devra composer avec un Congrès à majorité républicaine déterminé à durcir les sanctions visant Téhéran.D'ailleurs, des faucons s'agitaient déjà pour que le Congrès, qui sera contrôlé par les républicains à partir de janvier, adopte une...

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Elles s’inscrivent dans le cadre des scénarios prévus par les renseignements sur cette guerre, surtout qu’il n’est toujours pas connu si le Hezbollah possède effectivement des missiles sophistiqués russes de type Yakhont. De tels missiles représentent un danger direct contre les navires militaires de la marine israélienne. Soulignons que des médias sionistes ont révélé il y a deux mois que la marine usurpatrice est incapable de protéger les installations gazières et pétrolières au large de la mer, lorsqu’une guerre contre le Hezbollah sera déclenchée. Selon un haut officier de la marine, l’Entité sio compte acheter de nouveaux navires dont la mission sera de protéger les plateformes gazières dans la Méditerranée. Pour cette fin, l’armée israélienne a lancé un appel d’offres international sur ce sujet, tout en prévoyant que la partie allemande gagnera cet appel.En effet, l’Allemagne a fourni récemment un quatrième sous-marin à Israël, qui s’ajoute à la liste de son arsenal maritime.

FRIK-A-FRAK

17 h 39, le 27 novembre 2014

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  • Elles s’inscrivent dans le cadre des scénarios prévus par les renseignements sur cette guerre, surtout qu’il n’est toujours pas connu si le Hezbollah possède effectivement des missiles sophistiqués russes de type Yakhont. De tels missiles représentent un danger direct contre les navires militaires de la marine israélienne. Soulignons que des médias sionistes ont révélé il y a deux mois que la marine usurpatrice est incapable de protéger les installations gazières et pétrolières au large de la mer, lorsqu’une guerre contre le Hezbollah sera déclenchée. Selon un haut officier de la marine, l’Entité sio compte acheter de nouveaux navires dont la mission sera de protéger les plateformes gazières dans la Méditerranée. Pour cette fin, l’armée israélienne a lancé un appel d’offres international sur ce sujet, tout en prévoyant que la partie allemande gagnera cet appel.En effet, l’Allemagne a fourni récemment un quatrième sous-marin à Israël, qui s’ajoute à la liste de son arsenal maritime.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 39, le 27 novembre 2014

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