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Liban

Bou Faour : « Nous ne décevrons pas les Libanais »

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a assuré hier que la campagne pour l'hygiène alimentaire allait se poursuivre, quels que soient les défis, avant d'annoncer une nouvelle liste d'établissements chez qui certains produits non conformes aux normes en vigueur ont été trouvés.
« Cette campagne se poursuivra. Nous ne décevrons pas les Libanais », a-t-il assuré hier au cours d'une nouvelle conférence de presse. « Toutes les forces politiques ont intérêt à soutenir cette campagne. Il n'existe pas un poulet 14 Mars et un autre 8 Mars », a-t-il dit.
M. Bou Faour est revenu sur le sujet de l'abattoir de Beyrouth, affirmant que celui-ci est « un abattoir destiné aux êtres humains avant d'être un abattoir d'animaux ». « Non seulement il n'est pas conforme aux normes hygiéniques mais aux règles légales également », a-t-il déploré, avant d'avertir que certains bouchers ou commerçants pourraient profiter de cette campagne pour relever le prix de la viande. « Le ministère sera cependant vigilant et les en empêchera en coordination avec le ministère de l'Économie », a-t-il promis.
Il a énuméré une longue liste d'établissements contrôlés, avant de citer ceux qui ont régularisé leur situation, notamment : Spinney's, Harkous Chicken Group, Halabi, Roadster, Malak el-Batata, les boulangeries al-Kasr à Minié, les pâtisseries Abdel Rahman Hallab et Makiyé à Tripoli, Pizza Hut à Saïda et Super Market Rammal Abou Amer où le département de vente de poulet a été fermé pour de bon.
Parallèlement, le président de la Chambre, Nabih Berry, a demandé aux commissions parlementaires de se dépêcher à examiner la loi sur la sécurité sanitaire des aliments pour qu'elle soit votée sans tarder. Pendant ce temps, le président de la commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l'Énergie et de l'Eau, Mohammad Kabbani, a annoncé, au terme d'une réunion de celle-ci en présence du ministre Bou Faour, la formation d'une sous-commission qui aura pour mission de suivre les deux dossiers de l'eau potable et des eaux usées. Selon lui, l'eau à la source est propre, mais c'est près des habitations que les problèmes se posent. « Avec le rationnement, les conduites d'eau, avec le vide, deviennent comme des aspirateurs qui aspirent la pollution », a-t-il décrit en expliquant que M. Bou Faour compte demander au Conseil des ministres d'interdire que des puits artésiens soient creusés sans permis et de sanctionner les contrevenants.
M. Kabbani a ensuite indiqué que Libnor a été chargée en coordination avec le Service de protection du consommateur d'établir un mécanisme général pour parvenir à une eau salubre, précisant qu'il compte convoquer une réunion qui sera consacrée au dossier des eaux usées et du réseau d'égouts.
Sur un autre plan, la commission libanaise pour l'environnement et le développement a invité le ministre de la Santé à « ne pas se contenter de rechercher les bactéries dans les aliments, mais de traquer les matières cancérigènes qui sont devenues nombreuses et d'annuler le décret autorisant l'ajout du chlore au sel ». Elle a appelé le ministère de l'Environnement à s'associer à la campagne de M. Bou Faour en posant de nouveau sur le tapis une stratégie écologique globale.

Le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a assuré hier que la campagne pour l'hygiène alimentaire allait se poursuivre, quels que soient les défis, avant d'annoncer une nouvelle liste d'établissements chez qui certains produits non conformes aux normes en vigueur ont été trouvés.« Cette campagne se poursuivra. Nous ne décevrons pas les Libanais », a-t-il assuré hier au cours d'une...

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