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Liban

Des rejets en bloc de la proposition Aoun

De nombreuses personnalités ont catégoriquement rejeté la proposition du général Michel Aoun de limiter la course à la présidence entre lui et le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, sur base d'un engagement préalable de tous les blocs parlementaires à ne voter que pour lui ou M. Geagea. Cette proposition a déjà été rejetée par le chef du PSP, Walid Joumblatt, ainsi que par le leader du courant du Futur, Saad Hariri.
Hier, le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, s'est joint à eux pour dénoncer une approche anticonstitutionnelle, selon lui, de la présidentielle. Dans une déclaration à la Voix du Liban, il a vivement reproché au chef du CPL de multiplier les initiatives anticonstitutionnelles, en rappelant qu'avant cette proposition, le général Aoun avait proposé une élection du président au suffrage universel, « ce qui porte un coup aux principes sur lesquels notre système est fondé ». « La solution qu'il avance aujourd'hui n'en est pas une, a déclaré Boutros Harb. Qui lui donne d'abord le droit de limiter la candidature à la tête de l'État à deux personnes seulement ? Il a besoin d'une garantie d'une compagnie d'assurances pour s'assurer qu'il n'y aura que lui et Samir Geagea à la réunion parlementaire électorale. De toute façon, aucun des deux ne peut être élu parce qu'aucun des deux ne pourra réunir plus de 51 % des voix des députés », a-t-il dit.
Le député Nidal Tohmé, qui a également fustigé la proposition Aoun, a estimé que si le chef du CPL « souhaitait réellement débloquer la présidentielle, il aurait avancé sa proposition avant la prolongation du mandat parlementaire ». « Que se passerait-il, s'est-il interrogé, si le Conseil constitutionnel accepte le recours en invalidation de la loi prolongeant le mandat parlementaire qu'il lui a présenté ? Comment la réunion électorale à laquelle il a appelé pourra-t-elle se tenir ? En tout état de cause, il s'agit d'une initiative en contradiction avec les règles constitutionnelles les plus élémentaires (....) dénotant en outre un manque de confiance dans ses alliés », a indiqué M. Tohmé.
Du côté des Forces libanaises, on assure cependant que Samir Geagea est prêt à accepter le défi, « si (Michel Aoun) peut convaincre les autres blocs parlementaires de limiter à deux la candidature à la tête de l'État », a affirmé le député Antoine Zahra, au cours d'un dîner des FL à Jezzine, tout en relevant, lui aussi, le caractère anticonstitutionnel de cette initiative.

De nombreuses personnalités ont catégoriquement rejeté la proposition du général Michel Aoun de limiter la course à la présidence entre lui et le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, sur base d'un engagement préalable de tous les blocs parlementaires à ne voter que pour lui ou M. Geagea. Cette proposition a déjà été rejetée par le chef du PSP, Walid Joumblatt, ainsi que par...

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