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Économie - Liban - Indicateur

Une croissance à 1,8 %, selon BMI

Selon le dernier rapport publié par Business Monitor International, la croissance du PIB réel est de l'ordre de 1,8 % en 2014, boosté surtout par la demande interne.

La guerre en Syrie et l’absence de réformes structurelles n’en finissent plus d’entamer le potentiel de croissance du PIB.

Dans son dernier rapport sur l'économie libanaise, le Business Monitor International (BMI) a mis l'accent sur le fait que la croissance sera au ralenti durant les années à venir. Le rapport, repris par le Lebanon Brief de la Blom Invest Bank, a mis l'accent, encore une fois, sur l'insécurité locale et régionale ainsi que sur l'absence de réformes structurelles. Selon le BMI, la croissance du PIB réèl est de 1,8 % en 2014 et sera de l'ordre de 2,6 % en 2015 ; des chiffres qui se maintiennent grâce à la demande locale, selon l'organisation britannique d'analyses économiques, récemment rachetée par le groupe Fitch.
Dans les détails, les dépenses de consommation devraient progressivement s'accroitre durant les prochains trimestres pour s'établir à 2,5 % à la fin de l'année en cours et à 3,4 % courant 2015. Toujours selon BMI, ces chiffres se basent, entre autres, sur une augmentation des ventes de voitures neuves en glissement annuel (7,94 %) pour totaliser 32 084 fin octobre. Rappelons toutefois que selon l'Association des importateurs d'automobiles (AIA), les ventes de voitures neuves concernent surtout les petites voitures et non pas les voitures de luxe.
Pour ce qui a trait aux dépenses publiques, elles devraient augmenter de 3,2 % en 2014 et de 3,6 % en 2015, notamment à cause de l'incapacité du gouvernement à freiner la hausse du déficit public. S'ajoute à cela, toujours selon BMI, que les bailleurs de fonds internationaux devraient soutenir les dépenses du gouvernement pour ce qui est de la gérance de la crise des réfugiés syriens.
Parallèlement, les investissements, plombés par l'instabilité politique et un environnement pas très favorable aux affaires, devraient connaître une hausse de l'ordre de 2,5 % en 2014 ainsi qu'en 2015.
Le rapport de BMI souligne en outre que les investissements dans le secteur énergétique sont pour l'instant peu prometteurs. Rappelons que le forage gazier est depuis plusieurs mois dans l'attente de l'approbation par le gouvernement de deux décrets d'application. Le secteur des télécoms, lui, n'est pas près d'être soumis à une libéralisation puisque c'est un secteur qui rapporte 1,5 milliard de dollars annuellement au gouvernement.
D'autre part, en ce qui concerne les échanges commerciaux, le déficit de la balance commerciale devrait se creuser de 9,4 milliards de dollars en 2013 à 9,9 milliards en 2014 et à 10,3 milliards en 2015. Le secteur touristique devrait lui aussi continuer de pâtir du manque de stabilité politique.
Enfin, avec l'absence de réformes structurelles et l'intensification des combats en Syrie, la croissance devrait être de l'ordre de 2,9 % en moyenne sur les cinq années à venir, selon BMI.

 

 

Dans son dernier rapport sur l'économie libanaise, le Business Monitor International (BMI) a mis l'accent sur le fait que la croissance sera au ralenti durant les années à venir. Le rapport, repris par le Lebanon Brief de la Blom Invest Bank, a mis l'accent, encore une fois, sur l'insécurité locale et régionale ainsi que sur l'absence de réformes structurelles. Selon le BMI, la croissance...

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