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Moyen Orient et Monde

Images du monde

Le chef de la junte thaïlandaise, connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce, a longuement caressé la tête et l'oreille d'un reporter, suscitant hilarité ou consternation sur les réseaux sociaux. « C'est normal. C'est un geste très amical, une façon de montrer son affection », a commenté le colonel Werachon Sukondhapatipak, porte-parole de la junte, interrogé par l'AFP. Immortalisée par des télévisions ou des reporters sur leurs Smartphones, la scène, survenue cette semaine lors d'un voyage en province, a largement circulé, dans ce pays à la liberté de la presse restreinte. Tout en caressant la tête du reporter, agenouillé devant lui pour laisser ses confrères des télévisions filmer ce point de presse improvisé, le général explique ne pas avoir peur des manifestations d'opposition. Certains internautes y ont vu un geste semblable à celui qu'on a pour « cajoler un chien », d'autres s'interrogeant quant à l'effet sur l'image du général à l'international avec ce geste déplacé.
Photo capture d'écran de YouYube

Des heurts se sont produits entre des groupes de manifestants et la police antiémeute face au Palais national, au centre de Mexico, à l'issue d'une journée de protestation massive contre le gouvernement après la disparition et le probable massacre de 43 étudiants. Postés devant le siège du gouvernement, les policiers ont dispersé à l'aide de gaz lacrymogène et de jets d'eau des manifestants qui leur jetaient des pierres et des pétards, puis des cocktails Molotov, ont constaté des journalistes de l'AFP. Vêtues de noir, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé pacifiquement auparavant pour réclamer justice pour les 43 étudiants disparus fin septembre dans le sud du Mexique et la démission du président Enrique Peña Nieto. En ce jour anniversaire du déclenchement de la révolution mexicaine de 1910, les autorités avaient renoncé aux traditionnels défilés militaires pour laisser les rues à la protestation et à la douleur. Yuri Cortez/AFP

Face aux dizaines de Casques bleus tués dans des attaques au Mali ou enlevés sur le plateau du Golan, l'Onu a recruté un Prix Nobel pour revoir le concept de ses opérations de maintien de la paix. En effet, rarement les Casques bleus onusiens ont été autant la cible d'attaques, alors que le monde est embourbé dans un nombre record de crises. Face à cette situation, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a fait appel à José Ramos-Horta pour prendre la tête d'un groupe d'experts chargé de repenser, pour la première fois en 15 ans, les opérations de maintien de la paix. Cet ancien président du Timor-Oriental s'est mis au travail dès cette semaine. Avec son groupe d'experts, il va tenter de définir les moyens d'améliorer ces opérations à travers la planète et d'obtenir des donateurs – de soldats et d'argent – qu'ils renforcent encore davantage leur soutien.
Pour la première fois en leurs 66 ans d'histoire, les opérations de maintien de la paix de l'Onu ont vu leur budget grimper à plus de huit milliards de dollars tandis que le nombre de soldats servant sous la bannière des Nations unies a atteint un record de 130 000 hommes – contre 20 000 il y a 15 ans. Selon José Ramos-Horta, « il n'existe pas de substitut aux missions de maintien de la paix (...) personne n'a encore proposé de meilleur concept ».

Le parquet espagnol a engagé hier des poursuites contre le président catalan Artur Mas, pour avoir organisé le 9 novembre une consultation symbolique sur l'indépendance de cette région d'Espagne, dont la justice avait ordonné la suspension. Artur Mas ainsi que la vice-présidente de la Catalogne Joana Ortega et la conseillère régionale de l'Éducation Irène Rigau sont poursuivis pour « désobéissance civile, malversation, abus de pouvoir et usurpation de fonctions ». Une condamnation pour désobéissance civile peut entraîner une interdiction d'exercer des fonctions électives, tout comme l'abus de pouvoir. Les malversations de fonds peuvent en outre entraîner une peine allant de trois à six ans de prison. La conseillère de l'Éducation est poursuivie parce que des lycées publics ont été utilisés comme bureaux de vote. Artur Mas, qui a revendiqué le « droit de décider » du peuple catalan pour passer outre la suspension du vote ordonné par le Tribunal constitutionnel, a déclaré que le choix du parquet de le poursuivre était « non seulement curieux mais très décevant ». Lluis Gene/AFP

Le chef de la junte thaïlandaise, connu pour ses déclarations à l'emporte-pièce, a longuement caressé la tête et l'oreille d'un reporter, suscitant hilarité ou consternation sur les réseaux sociaux. « C'est normal. C'est un geste très amical, une façon de montrer son affection », a commenté le colonel Werachon Sukondhapatipak, porte-parole de la junte, interrogé par l'AFP....

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