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Économie - Finances

Ali Hassan Khalil souligne la solidité du secteur bancaire

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a souligné hier la solidité des banques libanaises et leur rôle primordial dans le soutien de l'économie nationale, lors de la conférence annuelle de l'Union des banques arabes.
« La situation financière au Liban s'est dégradée depuis 2012 en raison des développements régionaux, tous les secteurs de l'économie, notamment le tourisme », a déclaré M. Hassan Khalil dans son allocution.
« Le Liban accueillait 500 000 touristes par voie terrestre, leur nombre est désormais nul, à cause de la crise syrienne, de la situation sécuritaire et du blocage des routes. Cette situation a affecté l'économie et les flux de capitaux surtout les investissements étrangers et engendré un ralentissement de la croissance et une hausse du chômage », a-t-il ajouté.
Le ministre des Finances a souligné que le déficit public a augmenté de 5,8 % en 2011 à 9,5 % fin 2013, en raison de la stagnation des recettes et l'augmentation des dépenses.
« Dans ces conditions difficiles, il reste un aspect positi, celui de la résilience du secteur bancaire qui conserve sa solidité et son habilité à attirer les dépôts des expatriés. Aujourd'hui, nos banques sont parmi les plus solides et ont prouvé qu'elles sont un soutien de l'économie nationale. Ce secteur a prouvé sa capacité aux chocs externes et internes. Malgré les crises politiques et sécuritaires dans la région, les banques ont su préserver la confiance du secteur au niveau international », a encore indiqué M. Hassan Khalil.
Selon le ministre, « malgré la stagnation, les créances douteuses sont restées limitées, les banques conservent des provisions couvrant plus de 75 % des créances douteuses, et des liquidités qui respectent Bâle III et jouent un rôle important dans la stabilité financière avec des réserves représentant 100 % du PIB ».

Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a souligné hier la solidité des banques libanaises et leur rôle primordial dans le soutien de l'économie nationale, lors de la conférence annuelle de l'Union des banques arabes.« La situation financière au Liban s'est dégradée depuis 2012 en raison des développements régionaux, tous les secteurs de l'économie, notamment le tourisme », a...

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ON A DIT CE QU'IL FAUT FAIRE !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 13, le 23 novembre 2014

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Commentaires (2)

  • ON A DIT CE QU'IL FAUT FAIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 13, le 23 novembre 2014

  • Mais c'est parfait ainsi, Monsieur le Ministre Khalil,si, comme vous l'affirmez, "le secteur bancaire conserve sa solidité et son habilite a attirer les dépôts des expatries", pourquoi donc n'envisagerait-il pas d'encourager les détenteurs des effets de la Dette Publique de réduire unilatéralement le taux d'intérêt de ces effets de deux pour cent en moyenne dans le but de sauver le Liban et renforcer sa capacité de rembourser entièrement, de la sorte, sa Dette Publique d'ici 2032? Un geste pareil serait un "win win" pour tous. Pour le Liban qui pourrait ainsi économiser $114 milliards de dollars en moins de 20 ans, pour les détenteurs des effets qui seraient assures de récupérer leurs créances, ainsi que pour le secteur bancaire qui aurait ainsi prouve son acumen.Si j'ai tort, votre Excellence, puis-je espérer une explication de votre part ou de celle de l'Association?

    George Sabat

    23 h 26, le 22 novembre 2014

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