Le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a informé vendredi les parents du soldat libanais Ali Kassem Ali du décès de leur fils lors de son enlèvement par les jihadistes, le 3 août dernier, à Ersal (Békaa), rapportent les médias locaux. Le décès, dont la raison n'est toujours pas claire, a été découvert lors de l'échange des listes entre les autorités libanaises et les jihadistes qui réclament la libération de détenus islamistes au Liban contre la libération des otages militaires. La dépouille de Ali Kassem, dont les parents croyaient qu'il était parmi les militaires otages, est toujours aux mains des jihadistes, selon le général Ibrahim.
Le groupe de l'État islamique (EI) et le Front al-Nosra détiennent une trentaine de militaires libanais depuis les affrontements début août entre l'armée libanaise et les islamistes à Ersal. Trois des otages ont été assassinés, dont deux par décapitation.
Les plus commentés
Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?
Naïm Kassem : Nous ne mènerons pas de guerre à grande échelle, à moins que...
Frangié donne du fil à retordre au quintette