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Culture - Expos express

« De rêve, de terre et de feu »

«The Path».

Née en 1971, Joumana Matar Haswany, autodidacte, a commencé à peindre il y a presque 10 ans. Elle a exposé en 2009 à Deir el-Kalaa, au Liban, puis en France, à Barbizon. «Je suis une personne très émotionnelle. Je peins avec mon cœur, à travers ma main et mes yeux», dit celle qui dédie une partie des revenus au fonds de soutien de l'Hôpital Beit Chabab. L'artiste explique son choix de l'intitulé : «De rêve, de terre et de feu». «C'est ma façon de concevoir la vie: quand "le rêve" cesse, on cesse d'exister. Mais il ne faut jamais rêver plus que travailler. D'où "la terre", combat, résistance et dur labeur. Et le tout a besoin d'un carburant, c'est "le feu" ou la passion...»
Peintre autodidacte, Haswany a commencé à s'adonner à cet art il y a presque dix ans. «On peut vous apprendre à dessiner, mais personne ne peut vous apprendre à être artiste ! C'est inné!» Et d'ajouter: «L'art n'est pas le produit d'une raison pleinement consciente. Si la raison ouvre la porte de la science, la déraison ouvre celle de l'art.»
«Comme je médite beaucoup, je me suis demandé pendant des années ce qui motive une personne à prendre tel ou tel choix. En éliminant et en ajoutant, j'ai découvert que c'était tout simplement deux facteurs: l'amour et la survie. Et c'est en fonction de cette formule qu'on peut classer les gens et résoudre tous les problèmes.»
De sa maison aux Cèdres qui donne sur la vallée de la Kadisha, elle peint «cette partie du ciel et la repeint». «La nature là-haut fait partie intégrante de mon être. On s'aime mutuellement!»

* Jusqu'au 2 décembre, dans la salle d'exposition du Musée archéologique de l'Usek, de 9h à 17h, sauf les samedis et dimanches.

Née en 1971, Joumana Matar Haswany, autodidacte, a commencé à peindre il y a presque 10 ans. Elle a exposé en 2009 à Deir el-Kalaa, au Liban, puis en France, à Barbizon. «Je suis une personne très émotionnelle. Je peins avec mon cœur, à travers ma main et mes yeux», dit celle qui dédie une partie des revenus au fonds de soutien de l'Hôpital Beit Chabab. L'artiste explique son choix...

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