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Liban

Le Vatican sort de sa réserve et réclame un président

« Le Saint-Siège appuie la position de l'Église locale », affirme Caccia à l'ouverture de la 48e session de l'Apecl

Le nouvel auditorium de Bkerké. Photo Émile Eid

Par la voix du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, le Vatican a pris hier publiquement le parti de demander à l'Assemblée nationale libanaise de faire en sorte qu'un nouveau président de la République soit élu le plus rapidement possible.
Le diplomate a saisi l'occasion de l'ouverture de la 48e session annuelle de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (Apecl), à Bkerké, pour le faire. « On demande à toutes les parties concernées de faire les démarches appropriées et nécessaires, tant au niveau personnel que communautaire, pour y parvenir, ayant uniquement pour but le bien commun, celui de toute la nation », a-t-il dit. « L'unité des chrétiens, a encore affirmé le nonce apostolique, en particulier au Moyen-Orient, figure parmi les priorités les plus importantes. C'est un grand défi pour l'Église dans la région et dans le monde. »
Au passage, le nonce a remercié « certaines communautés musulmanes qui ont fait preuve d'amitié et de solidarité avec leurs frères chrétiens ». Il a désigné en particulier le mufti de la République récemment élu.
En ce qui concerne la vie politique au Liban, le nonce a affirmé que « le Saint-Siège appuie l'Église locale qui réclame que la vie des institutions repose sur les règles démocratiques et constitutionnelles ».
« Pourquoi un président de la République n'a-t-il pas encore été élu jusqu'à présent ? » s'est-il interrogé. « Nous invitons tous les députés, les partis et les camps concernés à prendre le bon chemin jusqu'à l'élection d'un nouveau président, et leur demandons de donner la priorité à l'intérêt national », a-t-il insisté.
L'intervention du nonce a marqué la session de l'Apecl, qui se tient dans un nouveau bâtiment du siège patriarcal maronite, abritant un auditorium. La session porte sur « La famille chrétienne au Liban : mission, situation actuelle et service de l'Église ». Elle se poursuivra jusqu'à samedi et sera clôturée par un communiqué.
La session se tient en présence du cardinal Christophe Schönborn, archevêque de Vienne, accompagné d'un groupe de juristes et observateurs catholiques venus se rendre compte d'eux-mêmes des épreuves vécues par les chrétiens d'Orient et de la maturité des réponses qu'ils apportent aux défis qui leur sont lancés.
À l'ouverture de la session, le patriarche Raï, qui préside l'Apecl, a évoqué les défis qui sont lancés à la famille chrétienne et qui seront examinés par des sous-commissions lors de la session : statut juridique de la famille au Liban, défis éthiques, causes de sa dislocation à la lumière des procès en annulation, difficultés de l'éducation chrétienne et défis à l'autorité parentale, coopération entre l'école catholique et les comités de parents, défis économiques, politiques et sécuritaires, défis des réseaux sociaux et de la culture parallèle, rapports entre la pastorale de la famille et celle des vocations, etc.
Le patriarche ne s'est pas privé par ailleurs de dénoncer une fois de plus, sur le plan politique, le scandale de l'absentéisme des députés du bloc du Changement et de la Réforme aux sessions parlementaires destinées à l'élection d'un président.

Départ d'une délégation du Vatican
Venue du Vatican pour assister à un congrès national de deux jours sur la famille tenu sous l'égide de Grégorios III, une délégation du Vatican, présidée par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, a quitté le Liban hier sur le vœu que « les chrétiens d'Orient restent en Orient ». « Ils sont nés en Orient ; vider l'Orient de leur présence serait un crime contre l'humanité », a-t-il dit à son départ de Beyrouth.

F. N.

Par la voix du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, le Vatican a pris hier publiquement le parti de demander à l'Assemblée nationale libanaise de faire en sorte qu'un nouveau président de la République soit élu le plus rapidement possible.Le diplomate a saisi l'occasion de l'ouverture de la 48e session annuelle de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (Apecl), à...

commentaires (2)

CAR NOUS AVONS, SAINT PÈRE, LE "S'EN-FOUT" QUE CERTAINS USENT COMME UNE TORPILLE DONT LE TÊTE EST TÉLÉGUIDÉE... POUR TORPILLER LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE... ET TOUTES LES INSTITUTIONS ÉTATIQUES ! IL S'EN-FOUT AU CARRÉ DE LA DISTANCE ASTRONOMIQUE QUI LUI ENLÈVE LA CHAISE DONT IL RÊVE !

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 15, le 11 novembre 2014

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Commentaires (2)

  • CAR NOUS AVONS, SAINT PÈRE, LE "S'EN-FOUT" QUE CERTAINS USENT COMME UNE TORPILLE DONT LE TÊTE EST TÉLÉGUIDÉE... POUR TORPILLER LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE... ET TOUTES LES INSTITUTIONS ÉTATIQUES ! IL S'EN-FOUT AU CARRÉ DE LA DISTANCE ASTRONOMIQUE QUI LUI ENLÈVE LA CHAISE DONT IL RÊVE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 15, le 11 novembre 2014

  • ".... Pour assister à un congrès sur la famille tenu sous l'égide de Grégorios III." ! Qui ? Léhhééém 3éééme, le plébisciteur forcené du bää bää bääSSyrien aSSadique d'à côté !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 02, le 11 novembre 2014

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