Pendant leur périple de près de 24 heures sur les routes turques, les 80 combattants venus de la région autonome du Kurdistan irakien se sont offerts mercredi soir une pause dîner dans un établissement proche de la ville de Sanliurfa, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière syrienne.
Pendant une heure et demie, les peshmergas ont goûté les spécialités locales, soupe, haricots, riz et kebab, pour une note totale de 1.040 livres turques (environ 370 euros) que, sûrement pressés d'arriver, ils ont oublié de régler, selon Hürriyet.
"Jusqu'à présent, nous n'avons aucune nouvelle d'un éventuel règlement", s'est plaint au quotidien un employé du restaurant Demirol qui a gardé l'anonymat. "Mais nous avons gardé l'addition. Et nous attendons son paiement", s'est-il empressé d'ajouter.
Selon le quotidien, un des propriétaires du restaurant a ensuite indiqué que la note avait finalement été payée par des officiels turcs qui accompagnaient le convoi. "J'ai vérifié aujourd'hui et le paiement est arrivé", a déclaré Bekir Demirol.
Contacté par Hürriyet, le gouvernorat de la province de Sanliurfa a toutefois démenti avoir réglé la douloureuse des peshmergas.
Arrivés mercredi matin en Turquie via le poste-frontière de Silopi, les renforts irakiens ont rallié jeudi matin la ville frontalière de Suruç, 400 kilomètres plus loin, où ils patientaient toujours vendredi matin avant de rejoindre Kobané, assiégée depuis plus de six semaines par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
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