Le ministre libanais des Télécommunications, Boutros Harb, a fait valoir vendredi l'obligation pour les députés d'accepter la prorogation du mandat de la Chambre.
"Nous sommes obligés d'accepter cette prorogation exceptionnelle jusqu'à l'élection d'un président de la République", a déclaré M. Harb lors d'une conférence de presse conjointe avec le député Dory Chamoun, depuis le Parlement. Il a dans ce contexte estimé que "le Liban passe par une crise dangereuse qui menace son avenir et son unité".
Pour le ministre, "le problème est clair, il y a un complot contre la Constitution qui a débuté par le retrait du Courant patriotique libre (CPL) et du Hezbollah de la deuxième séance parlementaire en vue d'élire un président de la République".
"Nous sommes d'accord que la prorogation est non démocratique (...) mais nous choisissons de sauver le Liban et d'assurer nos responsabilités", a-t-il ajouté.
Le président du Parlement Nabih Berry a appelé à une session législative mercredi pour voter une prorogation du mandat de la Chambre qui expire le 20 novembre.
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. M. Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le mercredi 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum. Une nouvelle séance a été fixée au 19 novembre.
"Nous sommes obligés d'accepter cette prorogation exceptionnelle jusqu'à l'élection d'un président de la République", a déclaré M. Harb lors d'une conférence de presse conjointe avec le député Dory Chamoun, depuis le...
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