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Liban - Sécurité

Une cellule terroriste démantelée à Saïda : ses membres devaient soutenir les combattants à Tripoli

La troupe procède à des arrestations par dizaines et intercepte des armes dans les camps de réfugiés.

Le même spectacle de désolation dans les ruelles de Bab el-Tebbané.

La traque des éléments armés recherchés par l'État s'est poursuivie hier sur l'ensemble du territoire libanais, plus particulièrement au Liban-Nord où l'armée a réussi à arrêter 50 personnes, neuf Libanais et un Palestinien, les autres étant de nationalité syrienne.
Les arrestations ont englobé également la Békaa, à Rachaya où les services de renseignements militaires ont arrêté 12 ressortissants syriens, suspectés d'appartenir à des groupes terroristes et d'avoir pris part aux combats à Ersal contre la troupe. Par ailleurs, plusieurs perquisitions ont eu lieu dans nombre de localités du Akkar, notamment dans les milieux des réfugiés syriens à Bhannine. Des armes et des roquettes ont été saisies dans l'un des endroits perquisitionnés, ainsi que des uniformes militaires et des équipements de télécommunication.
À Wadi Hmayed, à Ersal, Abdallah Mahmoud Hojeiri a été arrêté. Il a reconnu avoir tenté à maintes reprises de faire passer des armes et des provisions dans le jurd pour le compte des terroristes, précise l'institution militaire.
Autre arrestation importante, aux mains de la Sûreté de l'État cette fois-ci, celle de Salim M. Kh. qui se trouvait dans l'une des agglomérations regroupant des réfugiés syriens, à Kherbet Daoud. Le prévenu est un déserteur de l'armée syrienne originaire de Qoussair. Il est soupçonné d'appartenir au groupe de Imad Jomaa (le jihadiste arrêté par l'armée à Ersal) et d'avoir fondé la brigade Ansar el-Haq dans le Qalamoun.
Quant à la cellule démantelée il y a quelques jours à Saïda suite à l'arrestation de 7 personnes, des sources citées par la LBCI ont indiqué que le chef de la cellule est le dénommé Ahmad Adnane Charaf. Les sources précisent que l'armée a intercepté des communications effectuées entre les membres de cette cellule et des groupuscules islamistes au Nord qui lui ont demandé d'ouvrir un front à partir de Aïn el-Héloué pour alléger la pression qui pesait sur Tripoli lors des affrontements. Selon les sources de sécurité, les partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir étaient disposés à prêter main-forte aux islamistes à Saïda. Le groupuscule devait par ailleurs cibler un centre religieux chiite à Saïda, le siège des services de renseignements de l'armée dans la ville et cheikh Maher Hammoud.
À Tripoli, l'armée, qui a poursuivi ses perquisitions, a découvert un certain nombre de charges explosives plantées en différents endroits de la ville, dont certaines devaient être actionnées à distance. Le bilan final des affrontements à Tripoli parmi les militaires est de 11 morts et 134 blessés, dont douze officiers. Les combats ont par ailleurs fait dix morts et 80 blessés parmi les civils.
Par ailleurs, l'ancien chef de gouvernement Nagib Mikati a affirmé hier lors d'une conférence de presse que celui qui brandit une arme face à l'armée libanaise « ne peut être considéré comme un Tripolitain », exhortant l'armée à multiplier les efforts pour « faire ressentir aux habitants de la ville que la troupe est à leurs côtés ».

La traque des éléments armés recherchés par l'État s'est poursuivie hier sur l'ensemble du territoire libanais, plus particulièrement au Liban-Nord où l'armée a réussi à arrêter 50 personnes, neuf Libanais et un Palestinien, les autres étant de nationalité syrienne.Les arrestations ont englobé également la Békaa, à Rachaya où les services de renseignements militaires ont...

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