Rechercher
Rechercher

Liban

Les députés convoqués mercredi pour une prorogation du mandat de la Chambre

C'est décidé, au lieu d'élire un nouveau président de la République ou de voter en faveur de la nouvelle grille des salaires qui traîne depuis des mois, le Parlement prorogera son mandat mercredi 5 novembre. Le président de la Chambre Nabih Berry a convoqué les députés à une assemblée plénière le 5 novembre à 11 heures. Et pour que la ficelle ne soit pas trop grosse, la proposition de loi prévoyant la prorogation du mandat des députés jusqu'au 20 juin 2017 n'est pas le seul point figurant à l'ordre du jour. Huit projets de lois sont aussi prévus et devraient aussi être adoptés sans problème.
La convocation, qui était prévue, à partir du moment où la prorogation du mandat du Parlement est devenue inévitable, n'a donc pas surpris les milieux politiques. L'ancien ministre, membre du bloc du Futur Jean Oghassabian a ainsi déclaré qu'il y a un accord tacite au sujet de la prorogation du mandat, même si certains blocs parlementaires préfèrent s'absenter de la séance parlementaire et d'autres y assister mais sans voter en faveur de la prorogation.
Prié de commenter l'éloge des propos de Saad Hariri fait hier par le président de la Chambre, M. Oghassabian a répondu qu'entre le courant du Futur et le président Berry, il existe « des rapprochements saisonniers ». « Des fois, nous sommes d'accord et d'autres fois, nous avons des divergences. Ce qui est normal en démocratie. Mais nous espérons que l'entente actuelle se traduira par un accord sur l'élection d'un président de la République et la relance des institutions de l'État », a-t-il dit.
Au sujet du dossier présidentiel, le député a précisé qu'il reste bloqué chez le général Michel Aoun et le Hezbollah qui suivent un agenda iranien. Il n'y a donc rien à attendre pour l'instant.
Même son de cloche chez le ministre du Tourisme Michel Pharaon qui a justifié la prorogation du mandat du Parlement par la crainte du vide institutionnel, surtout à une période aussi délicate au Liban et dans la région. Selon lui, une partie libanaise, notamment chrétienne, assume une plus grande responsabilité dans la prorogation du mandat de la Chambre car elle bloque le dossier présidentiel, en plus du blocage régional.
De son côté, le Courant patriotique libre, qui est l'un des plus féroces opposants à la prorogation du mandat du Parlement et qui avait proposé l'organisation d'élections législatives avant la présidentielle, n'a pas encore annoncé sa décision finale. Selon l'un de ses membres, le député Sélim Salhab, il prendra sa décision au cours de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme mardi.

C'est décidé, au lieu d'élire un nouveau président de la République ou de voter en faveur de la nouvelle grille des salaires qui traîne depuis des mois, le Parlement prorogera son mandat mercredi 5 novembre. Le président de la Chambre Nabih Berry a convoqué les députés à une assemblée plénière le 5 novembre à 11 heures. Et pour que la ficelle ne soit pas trop grosse, la proposition...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut