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Le Koweït minimise un différend pétrolier avec l'Arabie saoudite

Le Koweït a minimisé un différend avec l'Arabie saoudite à propos de l'arrêt de la production dans des gisements pétroliers de la zone neutre exploitée conjointement par les deux pays.

Le ministre du Pétrole Ali al-Omair a déclaré que ce différend n'allait pas affecter les bonnes relations entre les deux voisins, un autre responsable affirmant que cet arrêt était une question technique et non politique.
"Nous espérons régler le problème par le dialogue et les contacts", a déclaré M. Omair, cité tard dimanche par l'agence koweïtienne Kuna.
"L'arrêt de la production (dans la zone neutre) est dû à des raisons purement techniques et non politiques", a renchéri Khaled al-Jarallah, sous-serétaire d'Etat aux Affaires étrangères.

Un syndicat koweïtien du secteur pétrolier a déploré la semaine dernière une décision unilatérale de Riyad d'arrêter la production d'un gisement de la zone neutre qui pompait 310 000 barils par jour.
L'ensemble de la zone neutre produit quelque 700.000 barils par jour partagés à égalité par les deux pays.
Les médias koweïtiens ont indiqué que Riyad avait invoqué les besoins de protéger l'environnement pour justifier l'arrêt de la production.

Selon les mêmes sources, le décision saoudienne pourrait être liée à des divergences sur l'intention du Koweït d'implanter une importante raffinerie sur le site d'Al-Zour, proche de la zone neutre et qui sert à exporter une partie de sa production.

Le Koweït et l'Arabie ont des capacités de production suffisantes pour couvrir une baisse de la production qui pourrait résulter de leur différend.
Les deux pays ont signé il y a cinquante ans un accord de partage de la production de la zone neutre, où l'Aramco opère côté saoudien et la KGOC pour le Koweït.

Le Koweït a minimisé un différend avec l'Arabie saoudite à propos de l'arrêt de la production dans des gisements pétroliers de la zone neutre exploitée conjointement par les deux pays.Le ministre du Pétrole Ali al-Omair a déclaré que ce différend n'allait pas affecter les bonnes relations entre les deux voisins, un autre responsable affirmant que cet arrêt était une question...