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Liban

Ils ont dit…

Boutros Harb, ministre des Télécommunications, après un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry : « Rien ne permet de croire qu'il existe un espoir, même minime, d'aplanir de sitôt les obstacles à l'élection d'un nouveau chef de l'État et d'organiser la présidentielle. » « Cette situation est le fruit de l'obstination d'une partie politique qui refuse que la présidentielle ait lieu, à moins d'avoir des assurances que son résultat sera en sa faveur », a-t-il ajouté, en allusion au chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun. « Nous avons des inquiétudes. Nous sommes inquiets pour l'avenir du Liban et du système politique dans le pays. Nous redoutons un vide total, ce qui nous pousse à intensifier les efforts pour tenter de trouver une issue à ce problème. »

Antoine Zahra, député des Forces libanaises : « Au cours de leur entretien en Arabie saoudite, Saad Hariri et Samir Geagea n'ont à aucun moment évoqué le retrait de la candidature de ce dernier à la présidence de la République. La question n'a pas été évoquée non plus avec les dirigeants saoudiens. Les discussions ont porté sur la présidentielle. Samir Geagea n'est pas un adepte du « c'est moi ou personne d'autre. Si jamais nous parvenons à nous entendre sur un candidat consensuel, il facilitera son accession à la tête de l'État ». Et d'ajouter : « Walid (Joumblatt) beik sait que l'impasse présidentielle est due à l'obstination de Michel Aoun à vouloir bloquer le dossier dans l'espoir d'obtenir une unanimité autour de sa candidature, puisqu'il se croit consensuel, sachant qu'il ne l'est pas en raison de son alignement politique » sur le Hezbollah.

Jamal Jarrah, député du bloc parlementaire du Futur : « Nous avons le temps de poursuivre les concertations avec les composantes chrétiennes de la Chambre au sujet de leur participation ou non à la réunion au cours de laquelle le mandat de la Chambre devrait être prorogé. » « Jusqu'à présent, elles n'ont pas tranché, mais les risques d'un rejet d'une rallonge du mandat du Parlement sont devenus trop grands. On risque un vide institutionnel », a-t-il averti.

Farid el-Khazen, député du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme : « L'opposition du bloc à une rallonge parlementaire n'est pas nouvelle. Il avait refusé de voter en faveur de la première prorogation du mandat parlementaire, il y a un an et demi, et sa position à l'époque avait permis de révéler au grand jour le principe du partage d'influence politique au sein du Conseil constitutionnel. Mais aujourd'hui, il semble que tous les blocs, le Futur en tête, voteront pour une nouvelle rallonge parlementaire. » « Notre bloc reste conséquent avec lui-même et rejette cette option, mais il n'a toujours pas décidé comment y réagir. La démission des députés ne bloquera pas la prolongation du mandat parlementaire. Elle ne servira à rien », a-t-il encore dit.

Le PNL après sa réunion hebdomadaire : « Il est regrettable qu'on ait à choisir entre une rallonge parlementaire et un vide institutionnel, sachant que c'est la partie qui bloque la présidentielle qui assume la responsabilité de cette situation. Nous estimons qu'une prolongation du mandat de la Chambre est inévitable, étant donné l'impossibilité d'organiser des législatives dans les circonstances actuelles, mais loin des surenchères. Nous souhaitons cependant que la loi prorogeant le mandat de l'Assemblée contienne une clause soulignant la priorité de la présidentielle et un engagement de la Chambre de s'autodissoudre dès qu'un président est élu et que la situation de la sécurité le permettra. »

Boutros Harb, ministre des Télécommunications, après un entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry : « Rien ne permet de croire qu'il existe un espoir, même minime, d'aplanir de sitôt les obstacles à l'élection d'un nouveau chef de l'État et d'organiser la présidentielle. » « Cette situation est le fruit de l'obstination d'une partie politique qui refuse que la...

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