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Liban - La mémoire des 90 ans

Vers un cabinet à trois piliers

Dans « L'Orient-Le Jour » du 25 octobre 1974

La crise est en principe réglée, encore qu'une désignation – l'expérience Salam est toute fraîche – ne fait pas nécessairement un cabinet.
À 18h30 hier, à l'issue d'une entrevue de soixante minutes avec le chef de l'État, M. Rachid Solh, comme prévu, annonçait à la presse qu'il venait d'être choisi pour former le cabinet (...)
Pronostics, projets de formules et contre-formules vont donc proliférer, plus ou moins semblables aux combinaisons imputées à M. Salam ; ce sera en même temps la sarabande classique des intrigues, orchestrée par les éternels ministrables autant que par les leaders qui, dans l'intérêt de leurs « poulains », refusent de décrocher.
Bien que le président désigné se refuse à toute précision quant à la nature de la future équipe avant la fin des consultations, on tient pour acquis, dans son entourage, qu'il va s'efforcer de former un cabinet parlementaire de 18, panaché de quelques prestigieux « extras » et bâti autour d'un squelette constitué par le groupe Joumblatt, le PNL et les Kataëb, piliers du camp loyaliste.
Pour le reste, les ministrables se recruteraient dans les rangs du groupe Tony Frangié, du bloc de Zahlé, des assaadistes, des Arméniens, du groupe de Aley et de tous ceux qui continuent à emboîter le pas au régime.
Et l'axe Salam-Eddé-Karamé? Il fera savoir aujourd'hui son point de vue (...)

La crise est en principe réglée, encore qu'une désignation – l'expérience Salam est toute fraîche – ne fait pas nécessairement un cabinet.À 18h30 hier, à l'issue d'une entrevue de soixante minutes avec le chef de l'État, M. Rachid Solh, comme prévu, annonçait à la presse qu'il venait d'être choisi pour former le cabinet (...)Pronostics, projets de formules et contre-formules vont...

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