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Liban

Militaires enlevés : Abbas Ibrahim dément avoir reçu des demandes écrites des ravisseurs

Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a démenti que le gouvernement ait reçu des demandes écrites de la part des jihadistes du Front al-Nosra et du groupe État islamique dans la Békaa qui avaient enlevé début août une trentaine de militaires à Ersal, a rapporté le quotidien al-Joumhouria dans son édition d'hier.
Plusieurs sources concordantes ont fait état ces derniers jours de demandes écrites envoyées pour la première fois par les jihadistes au gouvernement. Elles comporteraient les noms de détenus islamistes à libérer, en échange des soldats. « Tous les noms évoqués sont infondés, sachant qu'ils relèvent de fuites médiatiques », a précisé le général Ibrahim, soulignant que « la partie chargée officiellement des négociations attendait toujours le médiateur du Qatar ».
Selon des sources citées par la LBCI, le Qatar est le seul médiateur dans ce dossier, soulignant que les médiations « que mènent certains cheikhs et notables locaux risquent d'entraver les efforts déployés pour libérer » les militaires enlevés. Selon ces mêmes sources également, des différends régneraient dans les rangs des groupuscules armés concernant les négociations avec le médiateur qatari, Ahmad el-Khatib, pour savoir si la libération des militaires sera faite uniquement en échange des prisonniers islamistes ou également contre des rançons.
Il convient de signaler par ailleurs que les parents des militaires enlevés ont interrompu momentanément leur sit-in à Qalamoun, accordant un délai de 48 heures au gouvernement pour résoudre le dossier.

Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a démenti que le gouvernement ait reçu des demandes écrites de la part des jihadistes du Front al-Nosra et du groupe État islamique dans la Békaa qui avaient enlevé début août une trentaine de militaires à Ersal, a rapporté le quotidien al-Joumhouria dans son édition d'hier.Plusieurs sources concordantes ont fait état...

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