Foot express

La France distance la Russie à l'indice Uefa

0-0. 0-0. 0-0. 0-0. 0-1. Voilà les cinq résultats des clubs français cette semaine en Coupe d'Europe : quatre nuls sans but et une toute petite victoire du PSG à Nicosie. Pour le spectacle, on repassera. Pour l'indice Uefa, en revanche, c'est une bonne nouvelle.
Dans sa lutte pour conserver la sixième place, synonyme d'une place en barrage de Ligue des champions pour le troisième du championnat – barrage que la France a perdu ces deux dernières années, faut-il le rappeler –, ces scores sont plutôt une bonne nouvelle puisqu'ils repoussent un peu plus loin la Russie.
Alors qu'elle était sur les talons de la France début octobre, voilà la Russie désormais à plus d'un demi-point (0,585), en grande partie à cause des défaites du Zenith Saint-Pétersbourg en Ligue des champions et de Krasnodar en Ligue Europa.
En revanche, pour rattraper le Portugal, cinquième avec près de dix points d'avance, il faudrait quelque chose comme un PSG-Monaco en finale de la Ligue des champions et Guingamp-Lille en finale de la Ligue Europa. Pas évident.

Liverpool : Rodgers furieux contre Balotelli

Mario Balotelli n'a pas retenu la leçon. Ou alors il n'était pas au courant de la règle en vigueur à Liverpool. Chez les Reds, on n'échange pas son maillot avant le coup de sifflet final.
Pour avoir transgressé cette coutume la saison dernière lors d'un match contre Chelsea, Mamadou Sakho et Philippe Coutinho avaient reçu une amende. « Super-Mario » ne devrait pas y couper lui non plus. Surtout qu'en retirant son maillot à la pause pour le donner au défenseur central du Real Madrid, Pepe, l'attaquant italien, une nouvelle fois fantomatique face aux Madrilènes, mercredi soir en Ligue des champions, a provoqué la colère de Brendan Rodgers. « J'ai entendu ce qu'il s'était passé en sortant du terrain à la fin. Je n'apprécie pas. Cela ne devrait pas arriver. Pour moi, c'est quelque chose que l'on doit faire à la fin du match seulement et on va régler cela bientôt », avait déclaré le manager nord-irlandais de Liverpool après la claque reçue par son équipe (3-0).

Pirès frappé par le coach d'une équipe adverse

Retour à la compétition mouvementée pour Robert Pirès. La vieille gloire, 40 ans, s'est engagée pour une pige dans le championnat indien avec le FC Goa, mais semble y connaître une intégration compliquée. Si bien même que l'Indian Super League (ISL) a lancé une enquête pour savoir si le champion du monde 98 ne s'était pas fait frapper à la fin de la rencontre face à l'Atletico de Calcutta.
« Pirès a dit qu'il avait reçu un coup de poing en plein visage, expliquait son entraîneur, Zico. C'est une honte. Je ne l'ai pas vu moi-même, mais je ne pense pas que Robert mentirait ou inventerait ce genre de choses de toutes pièces. »
« Les deux équipes ont écrit à l'ISL et l'incident a été transmis au commissaire de discipline », poursuit un porte-parole de la Ligue, cité par The Guardian. A priori, de nombreuses caméras filmaient le match, ce qui devrait grandement aider l'ISL dans son enquête.

Enyeama préfère annuler la Can

Alors que le virus Ebola continue de ravager une partie de l'Afrique, la Confédération africaine de football (Caf) n'a toujours pas pris de décision quant à la tenue ou non de la Coupe d'Afrique des nations (Can) 2015, toujours prévue au Maroc en janvier prochain.
Dans la foulée du match de Ligue Europa entre Lille et Everton (0-0), le gardien du Nigeria Vincent Enyeama s'est quant à lui montré assez sceptique sur la tenue de la compétition. « J'espère vraiment qu'elle n'aura pas lieu avec tous les gens qui vont grouiller autour, a-t-il confié. Mais je ne suis pas la Caf, je ne suis pas celui qui prend les décisions. »
« C'est risqué pour tout le monde, car tu pars en Afrique où tout le monde te prend dans ses bras et te tape dans la main, et alors, qu'est-ce que tu peux faire ? s'est interrogé Enyeama. Tu es simplement en danger. Mais si ça arrive, je vais jouer, si on se qualifie. »
Le Nigeria est actuellement embourbé à la troisième place du groupe A et pourrait ne pas voir la phase finale. Peut-être avec moins de regrets cette année qu'en d'autres circonstances.

Paul Pogba avec la Juventus jusqu'en 2019

La nouvelle n'a surpris personne. Seulement rassuré quelques supporters soucieux de garder leur joyau près d'eux. Paul Pogba, qui était jusque-là lié avec la Vieille Dame jusqu'en 2016, a allongé son bail de trois années supplémentaires (soit jusqu'en juin 2019). « Nous venons de signer la prolongation de contrat de Paul Pogba jusqu'en 2019 », s'est simplement contenté d'indiquer Giuseppe Marotta, directeur sportif du club turinois.
Le joueur en profite pour voir ses émoluments considérablement augmenter. De 1,5 millions d'euros, Pogba passe maintenant à 4,5 M€ annuels.
Un nouveau salaire qui lui permet de toucher autant que Carlos Tevez et même d'être mieux payé que d'autres cadres tels que Buffon, Vidal et Pirlo (3,8 M€), ou encore Marchisio et Chiellini (3,5 M€). Avec cette prolongation, le champion en titre d'Italie prouve qu'il entend préserver son milieu de terrain des convoitises émanant de l'étranger. Estimé à plus de 60 millions d'euros sur le marché des transferts, Pogba montre, lui, son attachement à une équipe qui lui a permis de découvrir le haut niveau.