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Liban

Ils ont dit

Antoine Nasrallah (CPL), à l'agence al-Markaziya : « Nous allons avoir recours à l'escalade en trois étapes pour rejeter la prorogation. Nous allons d'abord présenter un recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel, puis appeler sans doute à des manifestations populaires, et, enfin, nous étudions sérieusement la démission des députés du CPL. »

Fady Karam, député des FL, à al-Markaziya : « Le bloc FL participera à la prochaine séance, mais ne votera pas pour la prorogation. Il votera en revanche sur les projets financiers à l'ordre du jour de la séance du 6. Le patriarche maronite a raison de rejeter cette prorogation non démocratique, qui est imposée par les circonstances, du fait du blocage de l'élection présidentielle, du non-respect des délais de convocation du collège électoral et de la situation sécuritaire créée par le Hezbollah en raison de son ingérence dans la guerre en Syrie. Mais nous ne démissionnerons pas, malgré notre refus de la prorogation. »

Nabil de Freige, ministre d'État au Développement administratif, à Radio Liban Libre : « Nous soutenons la prorogation, en dépit de l'opposition du patriarche maronite à cette dernière. Le patriarche comprend les motifs qui nous ont poussés à soutenir la prorogation. Il devrait être satisfait du fait que les législatives ne se dérouleront pas avant la présidentielle, comme il le souhaitait. Nous allons vers la prorogation parce que nous ne voulons pas de constituante. Nous voulons redynamiser les institutions. Les premiers à parler de constituante ont été Aoun et le Hezbollah (...). »

Ahmad Fatfat, député du Futur, à la Future TV : « Tout le monde est conscient, après les propos du ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, qu'il est impossible que des législatives se déroulent dans un tel climat sécuritaire. Par ailleurs, il existe un problème constitutionnel fondamental concernant les élections, en l'occurrence leur tenue à l'ombre du vide présidentiel. Au lendemain des législatives, il n'y aurait plus ni gouvernement ni Premier ministre, et peut-être même pas de président de la Chambre. La majorité écrasante des blocs parlementaires est pour la prorogation, mais certains y sont favorables sans l'avouer. Tout le monde est conscient que la prorogation est inévitable, il ne reste plus que le montage. »

Ammar Houry, député du Futur, à la Voix du Liban, 93.3 : « La priorité va à l'élection d'un nouveau président. Il s'agit du passage obligé vers toute autre échéance. Il faut donc proroger le mandat de la Chambre pour éviter le vide ou toute brèche supplémentaire dans l'édifice institutionnel. Mais le dossier de la prorogation n'est pas encore prêt, et il faut lui ajouter les dernières touches. »

Kassem Hachem, député du bloc Berry, à la Voix du Liban 93.3 : « Il y a une tentative d'aboutir à une entente sérieuse. Le bloc Berry est jusqu'à présent contre la prorogation et considère jusqu'à présent que nous n'en avons pas besoin. »

Antoine Nasrallah (CPL), à l'agence al-Markaziya : « Nous allons avoir recours à l'escalade en trois étapes pour rejeter la prorogation. Nous allons d'abord présenter un recours en invalidation devant le Conseil constitutionnel, puis appeler sans doute à des manifestations populaires, et, enfin, nous étudions sérieusement la démission des députés du CPL. »
Fady Karam, député des...

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