« Les États-unis sont intervenus au Liban à la demande du gouvernement de ce pays, afin d'aider à y restaurer un pouvoir stable. Si cette intervention n'a pas réussi sur ce plan, la responsabilité en incombe à la Syrie. » Pour la première fois depuis de longs mois, les États-Unis se sont départis de leur attitude « conciliante » à l'égard de Damas. En effet, dans le cadre du débat qui l'opposait à son adversaire démocrate, aux élections du 6 novembre prochain, le président Ronald Reagan s'en est pris aux Syriens qu'il a rendus responsables de l'échec de sa politique libanaise.
(...) Évoquant les attaques successives dont les intérêts libanais américains ont fait l'objet au Liban, M. Reagan a assuré que les États-Unis entendent, certes, lutter contre le terrorisme, mais qu'ils ne sont prêts à se lancer dans des opérations de représailles que si les auteurs de telles actions sont clairement identifiés.
(...) M. Walter Mondale avait auparavant accusé M. Reagan de ne pas avoir protégé la vie des ressortissants américains au Liban, rappelant que les chefs de l'état-major interarmes lui avaient conseillé « de ne pas placer les marines dans des baraques indéfendables ».
Liban - La mémoire des 90 ans
Reagan : « La Syrie responsable de notre échec au Liban »
Dans « L'Orient-Le Jour » du 23 octobre 1984
OLJ / le 23 octobre 2014 à 00h09
commentaires (3)
Et Äsraël ? Non ? Walâoû !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
17 h 27, le 24 octobre 2014