Rechercher
Rechercher

Liban

Kanaan redit le « non » catégorique du CPL à la prorogation

Prenant la parole après la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme à Rabieh, sous la présidence du général Michel Aoun, le député Ibrahim Kanaan a déclaré hier que les deux échéances législative et présidentielle sont indépendantes l'une de l'autre. « L'établissement d'un lien entre les élections législatives et l'élection présidentielle est une erreur constitutionnelle, a-t-il affirmé. Les élections législatives auraient dû se tenir aux dates qui leur étaient prévues. On aurait dû les préparer il y a un an et demi. Quand la décision de prorogation a été prise, en 2013, certains se sont engagés à se coucher sur les marches du Parlement, pour mettre au point une nouvelle loi électorale. Mais nous n'avons vu personne le faire, et personne s'occuper sérieusement des élections. »
« Partant, a ajouté M. Kanaan, nous ne ménagerons aucun effort et ne négligerons aucun moyen constitutionnel, légal et démocratique, pour faire face à la prorogation du mandat du Parlement. » Et d'appeler « tous ceux qui considèrent les élections législatives comme une priorité » à soutenir le bloc dans ses efforts.

La présidentielle
Au sujet du blocage de l'échéance présidentielle, le député a affirmé que « son groupe politique soutient sans réserve la tenue de l'élection présidentielle ». Mais cet appui s'exerce, selon M. Kanaan, dans le respect de la démocratie et du suffrage universel. Une allusion directe à la proposition faite par le général Aoun d'élire le chef de l'État au suffrage universel, grâce à un amendement de l'article 49 de la Constitution. Et le député de souligner que le général Aoun est « ouvert à tous les blocs parlementaires dans le cadre des constantes qu'il a proposées et du projet national qu'il défend ». « Le salut dont le Liban a besoin passe par le respect de la volonté des citoyens », a-t-il martelé.
Niant l'évidence, M. Kanaan a affirmé que ce n'est pas son bloc parlementaire qui entrave l'élection d'un nouveau président, mais le camp de ceux qui « tentent d'imposer leur volonté en passant outre la Constitution, le pacte et le partenariat ». Une allusion aux courants et partis du 14 Mars.
Dans une réponse directe à ces propositions, le député Fadi Karam (Forces libanaises) a affirmé hier sur son compte Twitter : « En démocratie, ce sont les individus qui se plient à la Constitution, tandis que dans les dictatures, c'est la Constitution qu'on adapte à nos calculs. »

Prenant la parole après la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme à Rabieh, sous la présidence du général Michel Aoun, le député Ibrahim Kanaan a déclaré hier que les deux échéances législative et présidentielle sont indépendantes l'une de l'autre. « L'établissement d'un lien entre les élections législatives et l'élection présidentielle...

commentaires (3)

DES POLICHINNERIES... NON ! MAIS NOUS ACCEPTERONS À LA FIN... PAR CONVICTION POUR NE PAS PERDRE NOS SALAIRES !

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 43, le 23 octobre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • DES POLICHINNERIES... NON ! MAIS NOUS ACCEPTERONS À LA FIN... PAR CONVICTION POUR NE PAS PERDRE NOS SALAIRES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 43, le 23 octobre 2014

  • « son groupe politique soutient sans réserve la tenue de l'élection présidentielle », mais refuse d'y participer! Quelqu'un peut m'expliquer?

    Yves Prevost

    07 h 23, le 22 octobre 2014

  • Dans une réponse directe à ces propositions, le député Fadi Karam (Forces libanaises) a affirmé hier sur son compte Twitter : "En démocratie, ce sont les individus qui se plient à la Constitution, tandis que dans les dictatures boSSfàRiennes, c'est la Constitution qu'on adapte à nos calculs". Wallâh yâ äamméh, de plus en plus pertinents, ces Öûééétes !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 38, le 22 octobre 2014

Retour en haut