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Liban

Raï de retour : La prorogation est une usurpation du pouvoir

Les retrouvailles à Bkerké avec le cardinal Sfeir. Photo Emile Eid

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est rentré hier au pays venant de Rome, où il a participé aux réunions du synode des évêques sur la famille et à un consistoire de deux jours portant sur la situation des chrétiens en Orient et dans le monde. Sitôt arrivé à l'aéroport Rafic Hariri, le patriarche, sollicité par les journalistes, s'est déclaré hostile à la prorogation du mandat de la Chambre, qu'il a jugée être « une usurpation du pouvoir ».
Répondant aux journalistes qui l'assaillaient de questions après son absence prolongée, le patriarche, tout en se montrant parfaitement compréhensif à l'égard de la prise de position de Saad Hariri par rapport à la prorogation, a affirmé pour sa part qu'en prorogeant leur mandat, « les députés violent la Constitution et ne respectent pas le point de vue du peuple libanais. Ils ont un mandat du peuple, et n'ont aucun droit d'utiliser ce mandat comme s'il leur conférait un droit ».
« La prorogation ne modifiera pas la composition de la Chambre, alors pour quelle raison n'élit-elle pas un chef de l'État dès maintenant ? » s'est-il interrogé, avant d'indiquer qu'il « ne bénira pas un vote de prorogation ».
Sur l'existence d'un éventuel accord avec M. Hariri sur un éventuel candidat, le patriarche Raï a déclaré : « Ma position est claire : c'est aux députés d'élire un président. Nous n'avons pas de candidat et nous n'opposons de veto à personne. Nous accorderons notre appui à toute personne qui sera élue. »

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est rentré hier au pays venant de Rome, où il a participé aux réunions du synode des évêques sur la famille et à un consistoire de deux jours portant sur la situation des chrétiens en Orient et dans le monde. Sitôt arrivé à l'aéroport Rafic Hariri, le patriarche, sollicité par les journalistes, s'est déclaré hostile à la...

commentaires (4)

YISLAM TIMMAK ! HA ! COMMENCEZ À DIRE À L'AVEUGLE QU'IL EST AVEUGLE... AU SOURD QU'IL EST SOURD... AU MUET QU'IL EST MUET... À L'ESTROPIÉ QU'IL EST ESTROPIÉ... AUX ACCAPAREURS QU'ILS SONT DES ACCAPAREURS... CAR ILS ONT REFUSÉ AU CHEF DE L'ETAT CE QU'ILS S'OCTROIENT POUR EUX-MÊMLES... MAIS : NOMMEZ... NOMMEZ... QUE DIABLE !

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 49, le 23 octobre 2014

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Commentaires (4)

  • YISLAM TIMMAK ! HA ! COMMENCEZ À DIRE À L'AVEUGLE QU'IL EST AVEUGLE... AU SOURD QU'IL EST SOURD... AU MUET QU'IL EST MUET... À L'ESTROPIÉ QU'IL EST ESTROPIÉ... AUX ACCAPAREURS QU'ILS SONT DES ACCAPAREURS... CAR ILS ONT REFUSÉ AU CHEF DE L'ETAT CE QU'ILS S'OCTROIENT POUR EUX-MÊMLES... MAIS : NOMMEZ... NOMMEZ... QUE DIABLE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 49, le 23 octobre 2014

  • En toute franchise. Le patriarche répète à longueur de déclarations qu'il n'oppose de veto à personne pour l'élection présidentielle. Cela restera inefficace et inutile tant que Bkerké ne dénonce pas ceux qui opposent un blocage à l'élection, même sans les nommer. Le peuple les connaît bien.

    Halim Abou Chacra

    12 h 05, le 22 octobre 2014

  • Et quelle serait donc la solution magique? Quand on dit non, légitimiment, il faut avoir un oui quelque part qui suive. Si on ferme toutes les portes, on est certain que la pression grandissante finit par trouver une sortie du coté le plus faible.. C'est une loi physique naturelle. Il faut etre PROPOSITIFS, C'est un des maux Libanais: Quand on dit je ne veux pas de ceci, il faut continuer en disant je voudrais cela! Ca ouvre le débat.. Soyons donc responsables! Notre Patriarche Raii pourrait appuyer, faute d'accord entre Chrétiens, titulaires selon notre constitution du poste de la présidence, l'idée d'un referendum populaire pour choisir qui représentera la majorité.

    Ali Farhat

    11 h 08, le 22 octobre 2014

  • Uuuuuuuft !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 29, le 22 octobre 2014

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