Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Kanaan : "Est-ce un crime que de recourir à la volonté populaire ?"

Le député Ibrahim Kanaan, membre du bloc du Changement et de la réforme, a estimé mardi que le fait de lier les élections législatives à l'élection présidentielle était une erreur constitutionnelle.

"Nous soutenons la tenue de l'élection présidentielle, mais le scrutin doit être précédé d'un amendement de la Constitution afin de permettre le recours au suffrage universel", a-t-il déclaré après la réunion hebdomadaire du bloc parlementaire à Rabieh.

La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président du Parlement Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le mercredi 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum. La quatorzième séance a été fixée au 29 octobre.

Fin juin, le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, avait suggéré que le président de la République libanaise soit élu directement au suffrage universel, en deux tours de scrutin. Mais cette proposition n'a pas reçu d'avis favorables des diverses parties politiques.

"Est-ce un crime que de recourir à la volonté populaire ?, s'est interrogé M. Kanaan. Pourquoi n'est-ce pas la priorité, alors que la prorogation du mandat parlementaire l'est ?". Selon plusieurs politiciens et observateurs de la scène libanaise, la prorogation du mandat de la Chambre est quasi assurée, le mandat du Parlement expirant le 20 novembre. Le bloc aouniste s'est clairement opposé à une telle prorogation.

"Nous sommes on ne peut plus sérieux quant au respect de la Constitution et le rejet de la prorogation du mandat parlementaire", a encore lancé M. Kanaan.

Le député Ibrahim Kanaan, membre du bloc du Changement et de la réforme, a estimé mardi que le fait de lier les élections législatives à l'élection présidentielle était une erreur constitutionnelle.
"Nous soutenons la tenue de l'élection présidentielle, mais le scrutin doit être précédé d'un amendement de la Constitution afin de permettre le recours au suffrage universel", a-t-il...