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Nos Lecteurs ont la Parole - Hilda DADOURIAN

Démocratie en berne

Devons-nous encore être fiers d'avoir reçu sur un plateau d'argent notre indépendance en 1943? À cette époque-là, nos dirigeants étaient clairvoyants, jouissant d'un sens patriotique incontestable. L'entente intercommunautaire fut scellée par des personnalités tels le président Bechara el-Khoury, Riad el-Solh, Saëb Salam ou Kamal Joumblatt – et j'en passe. Ils incarnaient l'esprit des grands pionniers, et nos dirigeants actuels gagneraient à s'inspirer de leur parcours qui a débouché sur le pacte national qu'ils nous ont légué. Nos responsables devraient en prendre de la graine, surtout dans les circonstances critiques, s'ils veulent préserver le pays des dangers qui le guettent en le protégeant contre toute influence extérieure, contre les complots qui visent ses valeurs démocratiques ou du moins ce qu'il en reste.
Le Liban doit cesser d'être le ventre mou d'un Moyen-Orient où la guerre des autres se permet de s'installer. Notre pays doit s'affirmer en luttant contre tous les courants visant à le déstabiliser afin de donner avec sa mosaïque de 18 communautés l'image d'un pays ouvert au monde et toujours engagé sur la voie du progrès et de la prospérité. Évitons d'être une tour de Babel en adoptant uniquement le langage du dialogue, d'autant plus que l'objectif de tous les partis présents sur la scène politique converge actuellement dans le même sens pour contrer l'extrémisme et le fanatisme. Respectons une stricte neutralité, à l'exemple de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Concrétisons l'union nationale. Notre destin se fragilise dans un environnement ambigu. L'anxiété et l'angoisse ont remplacé ce quoi fut notre vie au quotidien. Réagissons au plus vite en ces temps difficiles que traverse notre pays afin de sauvegarder notre identité et notre dignité. Le temps presse et il incombe à nos dirigeants de s'engager au plus vite pour sauver ce Liban qui s'embourbe.
Vouloir, c'est pouvoir!

Hilda DADOURIAN

Devons-nous encore être fiers d'avoir reçu sur un plateau d'argent notre indépendance en 1943? À cette époque-là, nos dirigeants étaient clairvoyants, jouissant d'un sens patriotique incontestable. L'entente intercommunautaire fut scellée par des personnalités tels le président Bechara el-Khoury, Riad el-Solh, Saëb Salam ou Kamal Joumblatt – et j'en passe. Ils incarnaient l'esprit...

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