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Liban - Liban

Otages : « Journée de la colère », mercredi, s’il n’y pas d’avancées...

Les parents des dix-huit soldats et membres des FSI, détenus depuis le début du mois d'août par le front al-Nosra et l'État islamique, dans le jurd de Ersal, ont menacé d'avoir recours à des mesures d'escalade demain mercredi.

Ils ont moins de deux ans et ils attendent dans les tentes dressées à Riad el-Solh leurs papas militaires enlevés par le front al-Nosra et l’État islamique. Photo Hassan Assal

Ils ont bloqué durant de longues semaines la route de Dahr el-Baïdar, celle de Zahlé-Tarchich et celle du Qalamoun au Liban-Nord. Depuis treize jours, ils ont dressé des tentes à la place Riad el-Solh, bloquant le centre-ville de Beyrouth.


Les parents des dix-huit militaires détenus depuis les événements de Ersal, en août dernier, par les islamistes ont annoncé dans un communiqué publié hier qu'ils « accordent 48 heures au gouvernement et aux leaders politiques pour agir avant d'avoir recours à une journée de colère » demain mercredi. Ils ont également indiqué qu'ils « ne négocieront plus avec les autorités militaires et politiques si des avancées ne sont pas effectuées dans le dossier des détenus ». « Nous voulons voir des décisions concrètes qui portent leurs fruits », souligne le texte, faisant assumer « l'échec des négociations au gouvernement ». « Nous aurons recours à toute forme d'escalade jusqu'à la libération de nos enfants », ont-ils encore martelé.
Marie Khoury, la sœur de l'adjudant Georges Khoury, âgé de 29 ans et originaire de Kobeyyate, a indiqué dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour que « les parents des militaires détenus bloqueront plusieurs routes à Beyrouth mercredi s'il n'y a pas des avancées notables dans les négociations ».
D'autres sources avaient souligné que les routes du Qalamoun, de Tarchich et de Dahr el-Baïdar pourraient être à nouveau bloquées.
Marie Khoury rapporte que « les ravisseurs ont coupé, depuis une semaine, tout contact entre les militaires et leurs familles ». « Certains envoyaient encore des messages vocaux via whatsApp, d'autres pouvaient appeler leur famille », dit-elle.

 

(Lire aussi : Al-Nosra annonce une nouvelle défection au sein de l'armée)


Il semble donc que les négociations piétinent et que les ravisseurs d'al-Nosra et de l'EI le font savoir aux parents en coupant tous les contacts qu'ils avaient avec leurs enfants détenus.
« Nous avons l'impression que le gouvernement se joue de nous. Nous aurons donc recours à l'escalade, peut-être qu'il nous écoutera vraiment », indique Mme Khoury. « Depuis deux mois, nous manifestons, nous bloquons des routes, nous restons au soleil ou sous la pluie... en vain. Il faut que le dossier soit clos. Nous ne lâcherons pas prise », martèle-t-elle.
Marie Khoury et sa famille n'ont plus de nouvelles de Georges depuis le début du mois de septembre, quand la jeune femme s'était rendue dans le jurd de Ersal avec sa mère pour voir son frère détenu par le front al-Nosra.

 

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Les parents des dix-huit militaires détenus depuis les événements de Ersal, en août dernier, par les islamistes ont annoncé dans un communiqué...

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POUR QU'IL Y AIT, DANS CE DOSSIER, D'AVANCÉES... IL FAUDRAIT QUE LES CHOIX DE TOUS SOIENT BALANCÉS... ET NON : INFLUENCÉS !

LA LIBRE EXPRESSION

07 h 25, le 21 octobre 2014

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Commentaires (1)

  • POUR QU'IL Y AIT, DANS CE DOSSIER, D'AVANCÉES... IL FAUDRAIT QUE LES CHOIX DE TOUS SOIENT BALANCÉS... ET NON : INFLUENCÉS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 25, le 21 octobre 2014

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