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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Le temps de l'innocence...

Il a plu des cordes, et le MusicHall (waterfront) ouvert à tous les vents était férocement arrosé. Pourtant, la présidente de « Himaya », Viviane Debbas, est restée imperturbable, convaincue que pour les beaux yeux des enfants de son association, le ciel allait se dégager. Il l'a fait ! Même la pleine lune était au rendez-vous.
Dans un décor follement baroque or et velours, 550 personnes venues apporter leur pierre au chantier social ont vibré toute la soirée aux rythmes de Georges Wadih el-Safi, des Cubains, des célèbres frères Chéhadé, et du tandem Daniella Rahim et Wissam Braïdi qui ont mené avec maestria une vente aux enchères, faisant flamber les offres, notamment celle d'un cèdre de Nabil Nahas ; une Mini Cooper de la fondation Ossaymi fignolée de graffitis par Jean-Marc Nahas et un exceptionnel bol en bronze datant de 500 avant J.-C. offert par Robert Debbas. Dans l'intervalle, podium et micro ont été cédés à Nadine Labaki (ambassadrice de l'association) et à Lama Salam qui, dans un lâcher de ballons blancs scintillant comme mille étoiles, a remercié les donateurs dont le soutien a permis à « Himaya, pour l'innocence en danger » de devenir le refuge et l'espoir des enfants abusés et maltraités. Quatre minutes aussi pour un film documentaire portant sur les activités de l'ONG, avant que la fête ne reprenne ses droits. Parmi les présents, Adnan et Raêda Kassar accompagnés d'un groupe d'amis marocains, Rose Choueiry, Michel et Pussy Murr, la chef de la Délégation de l'Union européenne Angelina Eichhorst, le coordonnateur des Nations Unies au Liban Derek Plumbly (avec Nadia), Ghassan et Maya Geagea, Baha' Bassatni, Pierre Caland, Danièle de Picciotto, Viviane Ghanem, Mario Saradar, Khalil et Monique Daoud, Fouad et May Makhzoumi, Ghaleb Mahmassani, Randa Bdeir, Walid et Rona Jalambo, Ahmad et Chérine Tayeb, Diala Choucair, Tarek et Liliane Mitri...

Les femmes battantes primées

Elle veut qu'autour d'elle, tout soit grand, beau et chargé d'histoire. C'est donc le cadre prestigieux du musée de l'Acropole qu'a choisi Maha Chalabi pour le dîner de gala de la Fondation de Tyr. Plus de cent invités français, grecs, libanais et tunisiens étaient au rendez-vous de l'évènement. Parmi eux, la vice-ministre grecque de la Culture, Angela Gkerekou ; Hervé de Charette, ancien ministre français des Affaires étrangères ; Dimitris Kourkoulas, ex-chef de la Délégation européenne à Beyrouth, aujourd'hui secrétaire d'État grec aux Affaires étrangères ; Mohammad Aziza président du réseau Med 21, et Mongi Loukil, fondateur du Didon d'or de Tunisie ; le directeur de l'Institut Eurasia Come Carpentier de Gourdon, Elizabeth Fontan (conservatrice en chef honoraire au département des antiquités orientales au musée du Louvre) et Éric Gubel directeur général des musées royaux d'art et d'histoire (Bruxelles).
La soirée, qui a débuté dans un silence (presque) religieux par la visite privée du musée, a pris une allure festive pour célébrer les quatre lauréates de la première édition du prix Élissa/Didon. Lady Yvonne Cochrane, en reconnaissance de son engagement pour la sauvegarde du patrimoine libanais, a été littéralement noyée sous les flashs de notre consœur May Abi Akl et les applaudissements de Lina Hamdan, Roger et Najwa Tarazi, Mira el-Khalil, Nagi Karam, Samar Makki Haïdar, Leslie Sayegh, Hayyan Haïdar, Marie-Thérèse Malezet, Issam et Hanaa Khalifé, Tony Sfeir, Ayoub Bark, Nadia Mansour, Doaa' Hamadé et Marlène Kharrat... Soulevant à son tour l'enthousiasme de la salle, la lauréate tunisienne Souhayr Belhassen, présidente d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme, a dédié son prix à ses compatriotes, mais aussi aux peuples syrien et palestinien, pour que « dignité, liberté, justice » soient portées haut et fort. Également honorées, l'Algérienne Chérifa Kheddar, présidente de « Jazaïrouna », association contre les violences à l'égard des femmes, et la Grecque Rodi Kratsa, présidente de l'Institut Constantinos Karamelis pour la démocratie et ancienne vice-présidente du Parlement européen qui, dans son allocution, a mis l'accent sur le courage et la détermination des femmes du sud de la Méditerranée qui vivent dans un environnement d'une brutalité inouïe... Avec ces dames, l'espoir peut l'emporter sur la laideur du monde...

Ce monsieur traduit du chic, de l'hyperchic

C'est avec une bouffée d'optimisme, de la limonade et du sirop de rose, des brassées d'eucalyptus, de lauriers et d'olivier que le petit prince accueillait chez lui vendredi passé. Au son d'Oum Kalthoum et de Charles Aznavour, défilait sur petits écrans la collection printemps-été 2015 présentée récemment au palais de Tokyo à Paris. Eh oui, quoi qu'il advienne, Rabih Kayrouz garde le cap sur la beauté et multiplie les audaces pour faire vivre, onduler, bouger le tombé de ses taffetas, satins, cachemires ou tissus canevas et renvoyer la femme à cette nonchalante attitude du chic, très chic. Amples et calmes, ses créations exposées sur les cintres traduisent l'amour du détail et l'obsession de la perfection, les marques de fabrique de la maison. Mais l'euphorie n'est pas exclue : le couturier a fantasmé des brocarts scintillants et des « gaufrées » dignes d'éblouissantes stars hollywoodiennes. Et pourquoi pas de Mrs. Clooney ? On la verrait bien dans ce brocart foulant le tapis rouge des Golden Globes où son séduisant époux recevra, en janvier prochain, le Cecil B. DeMille Award. Elle sera absolument renversante. Même les redoutables Suzy Menkes et Anna Wintour approuveront !
P.-S. : rencontrés chez Rabih, Gaith Abi Ghanem et Jad Melki. Ces deux jeunes architectes au talent prometteur ont conçu le réaménagement de l'espace Starch, à Saïfi.
L'inauguration aura lieu ce soir. Le coup d'œil en vaut la peine.

Le brazuka de la Farewell Party

« Quitter le Liban est déjà un arrachement en soi, mais le quitter après un dîner chez India est une véritable torture ! » C'est par ces mots que l'ambassadeur du Brésil Alfonso Massot a porté un toast à la santé de son hôtesse India Abdini et de ses amis libanais. Dans un décor quasi viscontien, le dîner aux chandelles a réuni autour de la famille Massot (au complet) Roby et Tania Arab, Dave Corm, Patrick et Noha Baz, May el-Khalil, Fouad el-Saad (accompagné de Jacqueline et Lamia), Chakib Cortbaoui, Makram Zakkour, Kamal Badaro, Ali et Rima Husseini, Siham Harati, Georges et Alexandra Asseily, Monette Chaaya et Émilie Takla... Que Yollanda bombardait de ses flashs et avec lesquels elle prenait la pause pour emporter, dit-elle, un peu de « Bayrout » dans son cœur ! Entre-temps, Alfonso Massot et Derek Plumbly balayaient finement les lamentos sur la situation politique préoccupante et ramenaient la discussion sur les points positifs du pays, louant le dynamisme des festivals, des entreprises, de la société civile et l'exceptionnelle convivialité des Libanais. Le mantra préféré de nos diplomates ! Le clou de la soirée fut le gâteau triple chocolat, en forme de ballon de football aux couleurs du géant de l'Amérique du Sud (le brazuka), qui a fait pousser des « hourrah » et des « viva la Republica do Brazil ». Très ému, le couple Massot a promis et juré de revenir en terre phénicienne pour des vacances...

ditavonbliss@hotmail.com

Le temps de l'innocence...
Il a plu des cordes, et le MusicHall (waterfront) ouvert à tous les vents était férocement arrosé. Pourtant, la présidente de « Himaya », Viviane Debbas, est restée imperturbable, convaincue que pour les beaux yeux des enfants de son association, le ciel allait se dégager. Il l'a fait ! Même la pleine lune était au rendez-vous.Dans un décor follement...

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