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Lifestyle - Musique

Neil Diamond, le chercheur d’or du folk...

Avec « Melody Road », un album intimiste et intemporel, le « chanteur de jazz » fait son retour dans les bacs.

Dans « Melody Road », Neil Diamond déclame son amour de la musique et évoque son rapport à l’écriture. Avec cet opus, il a écrit un album intimiste et intemporel, sourd aux influences extérieures et aux modes.

Pour expliquer comment il a vendu 128 millions d'albums, Neil Diamond joue volontiers de la métaphore : « creuser » en soi, « extraire l'or », le transformer en musique. Une recette que ce géant du folk américain a suivie à la lettre pour Melody Road, son nouvel opus. C'est sur un trait d'humour que le « chanteur de jazz » âgé de 73 ans est arrivé dans la capitale britannique pour y présenter son nouvel LP, qui sortira aujourd'hui dans les bacs. « Une définition de l'optimisme : se pointer à Londres avec des lunettes de soleil », a-t-il ainsi tweeté à ses quelque 810 000 abonnés.
Blazer taupe, barbe poivre et sel, coupe soignée, comme sur la pochette de son album, Neil Diamond reçoit dans un hôtel de luxe de Londres. « L'histoire de Melody Road, c'est celle de ma vie. Parce que cet album nous emmène à travers les expérience que j'ai vécues et parce qu'il traite de mes observations, de ce que j'ai ressenti », explique le chanteur avec cette voix chaude et grave qu'on retrouve sur ses enregistrements.
Et après un demi-siècle sur le devant de la scène, ce natif de Brooklyn en a, des histoires à raconter. Souvent boudé par la critique, rarement par le public, Neil Diamond, c'est une vocation qui naît dans un camp de vacances de l'État de New York alors que, enfant, il assiste à un concert de Peter Seeger, légende de la « protest song ». La suite, c'est une carrière à donner le vertige, qui lui a valu d'entrer au Rock and Roll Hall of Fame, le Panthéon du rock : des tournées, des chansons par dizaines, des reprises par des artistes aussi variés qu'Elvis Presley ou Andrea Bocelli, en passant par Urge Overkill, dont le fameux Girl, You'll Be a Woman Soon résonne encore aux oreilles de qui a écouté la bande originale du film Pulp Fiction.
Avec Melody Road, son premier album depuis 2008, il fait du Neil Diamond sans surprise : des love songs, du folk mâtiné de rock et de country, des guitares acoustiques ou pedal steel en pagaille, une voix aux accents de crooner. Du rock « à l'eau de rose bien ficelé » pour le quotidien britannique The Guardian, un album « ensoleillé » pour la radio américaine NPR. « Je n'écoute guère la musique d'aujourd'hui. Je travaille beaucoup sur la mienne et j'essaie d'éviter que ce qui passe à la radio ne vienne interférer », dit le musicien, qui partira bientôt en tournée et dont l'envie de jouer semble, à 73 ans, insatiable. « Arrêter la musique ? Ça serait un cauchemar, confie-t-il. Je fais ça depuis toujours, ça fait partie de moi. »
Ou, comme il le chante dans Melody Road, titre éponyme de l'album : « Je vais sur Melody Road, jusqu'au bout, jusqu'à la fin. »
(Source : AFP)

Pour expliquer comment il a vendu 128 millions d'albums, Neil Diamond joue volontiers de la métaphore : « creuser » en soi, « extraire l'or », le transformer en musique. Une recette que ce géant du folk américain a suivie à la lettre pour Melody Road, son nouvel opus. C'est sur un trait d'humour que le « chanteur de jazz » âgé de 73 ans est arrivé dans la capitale britannique...

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