Les familles des militaires retenus en otage ont adressé lundi un ultimatum de 48 heures au gouvernement et aux responsables politiques pour sortir de l'impasse le dossier relatif à leurs fils enlevés depuis début août par des jihadistes.
Passé l'ultimatum, "une journée de colère" aura lieu, ont annoncé les familles depuis la place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, où elles tiennent un sit-in depuis plusieurs jours. Les familles ont assuré avoir l'intention d'interrompre toute négociation avec le gouvernement et les responsables militaires.
Les parents des militaires avaient déjà promis jeudi un "vendredi noir". Mais après avoir rencontré le secrétaire général du Haut Comité de secours, le général Mohammad Kheir, ils avaient annoncé que l'escalade qu'ils avaient envisagée serait reportée.
Une trentaine de militaires sont aux mains des islamistes des groupes de l'Etat Islamique et du Front al-Nosra depuis les affrontements violents de Ersal (Békaa) début août entre la troupe et des extrémistes, venus pour la plupart de Syrie. Trois otages ont été assassinés, dont deux par décapitation.
Passé l'ultimatum, "une journée de colère" aura lieu, ont annoncé les familles depuis la place Riad el-Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, où...
Les plus commentés
Derrière l’escalade du Hezbollah, un message à Israël : cette fois-ci, l’Iran ne sera pas seul
Un déposant lance une action collective aux États-Unis contre le secteur bancaire libanais
Le tandem Berry-Bassil, une machine de guerre qui fait les affaires de Nasrallah