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Culture - Hommage

L’ambassade du Liban, « Home sweet home » pour Gibran Khalil Gibran

« Le Prophète », un livre phare des librairies aux États-Unis. Son auteur vient de retrouver sa place en sol libanais, en pleine capitale fédérale.

L’ambassadeur Antoine Chédid (à gauche) et Ray LaHood dévoilant le monument.

Si aujourd'hui vous vous rendez à l'ambassade du Liban à Washington, vous serez accueillis, avant même de passer le seuil, par le visage sculpté dans du bronze de Gibran Khalil Gibran se détachant d'une plaque de marbre posée dans la verdure. C'est l'ambassadeur Antoine Chédid qui a eu l'idée « de ramener le célèbre penseur libanais à sa terre d'origine, ici même, quoique déjà honoré par d'autres monuments aux États-Unis », a-t-il dit lors de la cérémonie inaugurant cette installation et à laquelle avaient été conviés la communauté libanaise, de hauts responsables américains, des membres du corps diplomatique, ainsi que le doyen à vie (Bobert Andrews), le président (le Dr Greg Gormanous) et le trésorier (Michael Baroody Sr) de la « Khalil Gibran Memorial Foundation ». On a pu voir aussi le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé (venu assister aux réunions annuelles de la Banque mondiale), côtoyer tout ce monde, en particulier le congressman d'origine libanaise Darrell Issa, l'ambassadeur du Koweït cheikh Salem al-Sabbah et son épouse Rima, le secrétaire d'État adjoint pour le Proche-Orient Gerald Feierstein et son coadjoint Larry Silverman, et l'ambassadeur américain d'origine libanaise Yousif Ghafari.
C'est l'ancien secrétaire au Transport, Ray LaHood (lui aussi d'origine libanaise), qui a joué le maître de cérémonie, et la soprano Cynthia Melki qui a entonné les hymnes nationaux libanais et américain.

 

Les marques de Gibran et de Charles Malek
Après avoir remercié la « Khalil Gibran Memorial Foundation » qui a financé cette réalisation, l'ambassadeur Chédid a affirmé : « Aujourd'hui et dans le futur, toute personne qui se rend à l'ambassade du Liban à Washington aura l'occasion de rencontrer Gibran au portail qui devient plus qu'une structure physique, l'ouverture vers la compréhension culturelle entre les peuples. Gibran est une invite à pénétrer l'enceinte de l'esprit, la seule source du concept mondial de l'échange des idées. »
Puis il a fait remarquer que l'influence du grand poète et penseur libanais a marqué l'ambassade à Washington, rappelant que son illustre prédécesseur, Charles Malek, qui avait été aussi ambassadeur aux Nations unies, avait participé à la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il a poursuivi : « L'ambassade, ici, établie par Charles Malek, aura dès aujourd'hui un monument dédié à Gibran, le poète champion des droits universels de l'homme. »


Quant à la représentation de l'inoubliable homme de lettres venu du pays du Cèdre, elle est l'œuvre du sculpteur américain Gordon Grey. Il l'a coulée dans le moule original ayant servi de modèle à un monument de plus grande dimension placé sur une grande artère de la ville, Massachussetts Avenue, bordée d'imposantes bâtisses abritant les différentes ambassades. Son inauguration avait eu lieu en 1991, en présence du président Bush père. Grey a laissé à l'ambassadeur Chédid le choix du marbre de la plaque et celui de la pensée gibranienne qui y a été gravée:
«Me voilà, un jeune, un jeune arbre dont les racines
Ont été arrachées des collines du Liban, cependant,
Je suis profondément enraciné ici, et je serais fécond. »

 

 

Pour mémoire
À Cannes, le Liban s'anime avec « Le Prophète »

Le musée du poète Gibran Khalil Gibran

Quand Elvis lisait Le Prophète de Gibran !

Si aujourd'hui vous vous rendez à l'ambassade du Liban à Washington, vous serez accueillis, avant même de passer le seuil, par le visage sculpté dans du bronze de Gibran Khalil Gibran se détachant d'une plaque de marbre posée dans la verdure. C'est l'ambassadeur Antoine Chédid qui a eu l'idée « de ramener le célèbre penseur libanais à sa terre d'origine, ici même, quoique déjà...

commentaires (3)

LES GÉANTS NE MEURENT PAS ! JE DÉDIE CE POÈME À NOTRE GRAND GIBRAN : À GIBRAN KHALIL GIBRAN POÈTE AU LUTH GÉNIAL, QUI NOUS CHARMES ENCORE, TES HYMNES DANS NOS COEURS ONT TROUVÉ DES ÉCHOS. BAUMES DIVINS, VERSÉS SUR LE FEU QUI DÉVORE, TES CHANTS ONT ADOUCI L'AIGREUR DE NOS SANGLOTS. L'ÉVÈQUE TE CONDAMNE, ET LE GRAND TURC T'ABHORRE. SUR LA PLACE PUBLIQUE, HÉRÉTIQUES PROPOS, TES ÉCRITS SONT BRÛLÉS ; MAIS LE PUBLIC T'HONORE. LA CRYPTE DU COUVENT SERT D'ASILE À TES OS. DEPUIS, LE SIÈCLE A FUI. TON SOUFFLE ROMANTIQUE RÉVEILLE EN NOUS, GIBRAN, AINSI QU'UN VIEUX CANTIQUE, LES SOUVENIRS SACRÉS DES PLUS BEAUX DE NOS JOURS. L'ÂME CHÈRE, ADORÉE ET IMMORTALISÉE, PAR TES MÉDITATIONS, AUX CIEUX EST ÉLEVÉE, SUR L'ARCHE SAINTE Où DORT L'IDOLE DE L'AMOUR ; CAR TES CHANTS DOULOUREUX, Ô PRINCE DES POÈTES, SONT LES PSAUMES SACRÉS DU PLUS GRAND DES PROPHÈTES.

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 13, le 16 octobre 2014

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Commentaires (3)

  • LES GÉANTS NE MEURENT PAS ! JE DÉDIE CE POÈME À NOTRE GRAND GIBRAN : À GIBRAN KHALIL GIBRAN POÈTE AU LUTH GÉNIAL, QUI NOUS CHARMES ENCORE, TES HYMNES DANS NOS COEURS ONT TROUVÉ DES ÉCHOS. BAUMES DIVINS, VERSÉS SUR LE FEU QUI DÉVORE, TES CHANTS ONT ADOUCI L'AIGREUR DE NOS SANGLOTS. L'ÉVÈQUE TE CONDAMNE, ET LE GRAND TURC T'ABHORRE. SUR LA PLACE PUBLIQUE, HÉRÉTIQUES PROPOS, TES ÉCRITS SONT BRÛLÉS ; MAIS LE PUBLIC T'HONORE. LA CRYPTE DU COUVENT SERT D'ASILE À TES OS. DEPUIS, LE SIÈCLE A FUI. TON SOUFFLE ROMANTIQUE RÉVEILLE EN NOUS, GIBRAN, AINSI QU'UN VIEUX CANTIQUE, LES SOUVENIRS SACRÉS DES PLUS BEAUX DE NOS JOURS. L'ÂME CHÈRE, ADORÉE ET IMMORTALISÉE, PAR TES MÉDITATIONS, AUX CIEUX EST ÉLEVÉE, SUR L'ARCHE SAINTE Où DORT L'IDOLE DE L'AMOUR ; CAR TES CHANTS DOULOUREUX, Ô PRINCE DES POÈTES, SONT LES PSAUMES SACRÉS DU PLUS GRAND DES PROPHÈTES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 13, le 16 octobre 2014

  • A quand verrons nous les racines du Prophète sur le sol de Beyrouth ?

    Sabbagha Antoine

    16 h 44, le 16 octobre 2014

  • Madame Mosalli, "C'est l'ancien secrétaire au Transport, Ray LaHood (lui aussi d'origine libanaise), qui a joué le maître de cérémonie, et la soprano Cynthia Melki qui a entonné les hymnes nationaux libanais et américain." Ne vous en déplaise, mais "soprano" est un nom masculin, indépendamment du fait que c'est toujours une femme, de nos jours...C'est donc le soprano Cynthia Melki qui a entonné les hymnes nationaux...

    Georges MELKI

    11 h 04, le 16 octobre 2014

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