Le Vélodrome, de la Coupe du monde 1938 à l’Euro 2016

De son inauguration en 1937 à sa reconfiguration en vue de l'Euro 2016, le stade Vélodrome qui a accueilli deux Coupes du monde, en 1938 et 1998, a connu plusieurs modifications, jusqu'à la version actuelle entièrement couverte.
– 1937 : bâti dans le 8e arrondissement de Marseille, le long du boulevard Michelet, le stade Vélodrome qui compte 35 000 places ainsi qu'une piste d'athlétisme et une piste cycliste est inauguré le 13 juin 1937. En août, l'Olympique de Marseille y dispute sa première rencontre de championnat de France contre l'AS Cannes.
– 1938 : le « Vel » accueille plusieurs matchs de la Coupe du monde, dont la demi-finale entre l'Italie et le Brésil. Le stade accueille alors d'autres sports, courses cyclistes, combats de boxe, meetings d'athlétisme ou rugby à XIII.
– 1971 : la capacité du stade s'accroît de 6 000 places assises, la piste cendrée est supprimée et la piste cycliste réduite.
– 1982 : le Vélodrome entre en travaux en vue du championnat d'Europe 1984. La demi-finale inoubliable remportée par la France contre le Portugal se dispute devant près de 55 000 spectateurs. La capacité du stade est ensuite ramenée à 42 000 places.
– 1985 : à l'arrivée de Bernard Tapie à la présidence de l'OM, la piste cycliste est supprimée et les virages réaménagés.
– 1998 : une rénovation en profondeur du stade est lancée pour la Coupe du monde 1998. Sous la houlette de l'architecte Jean-Pierre Buffi qui le conçoit comme « une coque de navire posée sur des cales », le stade se transforme en grande arène à ciel ouvert de 60 000 places.
– 2004 : le Vélodrome connaît son record d'affluence pour un match de football (58 897 spectateurs), lors de la demi-finale retour de Coupe de l'UEFA Marseille-Newcastle (2-0).
– 2010 : la mairie de Marseille choisit Arema, filiale de Bouygues Construction, pour rénover le Vélodrome en vue de l'Euro 2016.
– 16 octobre 2014 : le stade, dont la capacité est portée à 67 000 places et qui est entièrement couvert, est inauguré en présence de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.