Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-EI discutent à Washington

Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-jihadistes ont entamé leurs discussions mardi à Washington pour définir une stratégie contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, plus de deux mois après le début des frappes aériennes.

Le plus haut gradé de l'armée américaine, le général Martin Dempsey, a organisé cette rencontre exceptionnelle sur la base aérienne d'Andrews (Maryland, est) dans la banlieue de la capitale fédérale. Il s'agit du premier rassemblement de ce genre depuis la formation de la coalition en septembre.

"Cette réunion est l'occasion de faire le point sur les progrès de la coalition à ce jour et de continuer à aligner et pleinement intégrer les capacités uniques des partenaires de la coalition", a indiqué Alistair Baskey, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Le président Barack Obama devait rejoindre la réunion plus tard dans la journée afin de discuter "des mesures additionnelles que la coalition peut prendre pour affaiblir et à terme détruire" l'EI, a-t-il ajouté. Des responsables américains ont précisé qu'aucune annonce spectaculaire n'était à attendre mais que la rencontre permettrait d'assurer une meilleure coordination entre les partenaires. "C'est simplement pour nous assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde", a expliqué à l'AFP un responsable de la Défense sous couvert d'anonymat.

En dépit des raids menés quotidiennement par les avions américains et alliés, les jihadistes ont atteint pour la première fois le centre de la ville kurde de Kobané, dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite ont encore mené lundi et mardi 21 frappes aériennes près de Kobané, qui ont "freiné l'avancée" des jihadistes, selon le Commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom). Le chef du Centcom qui supervise la campagne aérienne en Irak et en Syrie, le général Lloyd Austin, devait d'ailleurs faire un état des lieux de la situation aux chefs militaires.

Le général quatre étoiles a fait profil bas depuis le début des frappes aériennes le 8 août en Irak et le 23 septembre en Syrie, et n'a encore tenu aucune conférence de presse. La rencontre de mardi réunit les plus hauts gradés, dont des chefs d'état-major, de 22 pays. Sont ainsi représentés: l'Australie, Bahreïn, la Belgique, le Royaume-Uni, le Canada, le Danemark, l'Egypte, la France, l'Allemagne, l'Irak, l'Italie, la Jordanie, le Koweït, le Liban, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Turquie, les Emirats arabes unis et les Etats-Unis.

Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-jihadistes ont entamé leurs discussions mardi à Washington pour définir une stratégie contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, plus de deux mois après le début des frappes aériennes.
Le plus haut gradé de l'armée américaine, le général Martin Dempsey, a organisé cette rencontre exceptionnelle sur la base aérienne...