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Liban

Kahwagi : L’EI veut déclencher une guerre civile entre sunnites et chiites au Liban

« L'EI veut déclencher une guerre civile entre chiites et sunnites au Liban. C'est son but principal. »
Ces mots sont ceux du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, qui répondait aux questions du Figaro. « Nous avons découvert les vraies motivations de l'EI quand nous avons interrogé un de ses leaders, Ahmad Jomaa, après son arrestation début août à Ersal. Il a reconnu préparer un attentat contre l'armée. L'EI comptait rafler des armes, comme les jihadistes l'ont fait en Irak, pour attaquer ensuite les villages chiites et chrétiens proches de Ersal », a dit le général Kahwagi.
Pour aboutir à son but, l'EI « compte sur des cellules dormantes à Tripoli et dans le Akkar, ainsi que sur le soutien de certaines franges de la population sunnite. Au Liban, l'État islamique veut également établir un accès à la mer. Ce qu'il n'a pas pour l'instant, ni en Irak ni en Syrie. Seul le Liban peut lui en offrir un. Pour cela, ils doivent relier les montagnes du Qalamoun, en Syrie, à Ersal, puis à la région du Akkar et enfin au Nord-Liban. Heureusement, nous avons pu les repousser dans les montagnes, mais je suis sûr que s'ils avaient réussi, une nouvelle guerre civile aurait été déclenchée ».
Pressé de dire de quelles armes la troupe a besoin, Jean Kahwagi a évoqué des « hélicoptères de combat et de soutien aérien pour nos troupes au sol. Nous avons réussi à équiper certains de nos hélicoptères Puma, livrés jadis par la France, avec des missiles de 400 kilos. Mais nous avons besoin d'armes plus sophistiquées. Nous réussissons à attaquer de temps en temps l'EI. Mais nous devons faire attention à nos 27 soldats toujours entre leurs mains », a-t-il encore dit.
Compte tenu de la force que vous utilisez, ne craignez-vous pas que les réfugiés ne rallient Daech ? « Nous distinguons entre les réfugiés et les terroristes. Malheureusement, nous avons des photos montrant que certains rebelles se sont réfugiés dans les camps autour de Ersal. Nos soldats ont peut-être été durs avec certains, mais quand vous voyez les tortures qu'ils ont infligées à nos hommes, vous pouvez comprendre leur réaction. En tout cas, l'armée a ouvert une enquête sur certains incidents », a assuré le général Kahwagi.

« L'EI veut déclencher une guerre civile entre chiites et sunnites au Liban. C'est son but principal. »Ces mots sont ceux du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, qui répondait aux questions du Figaro. « Nous avons découvert les vraies motivations de l'EI quand nous avons interrogé un de ses leaders, Ahmad Jomaa, après son arrestation début août à Ersal. Il a...

commentaires (3)

CORRECTION : ENTÊTEMENT QU'ENVIERAIENT ETC... MERCI.

LA LIBRE EXPRESSION

05 h 07, le 12 octobre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • CORRECTION : ENTÊTEMENT QU'ENVIERAIENT ETC... MERCI.

    LA LIBRE EXPRESSION

    05 h 07, le 12 octobre 2014

  • ET LES LIBANAIS SERAIENT-ILS SI BÊTES POUR TOMBER DANS LE PIÈGE ? MAIS, AVEC LES ABRUTIS DES DEUX PARALLÈLES ET LEUR ENTÊTEMENT, QU'ENVIRAIT MAÎTRE BAUDET ET SON COUSIN PROFESSEUR MULET, LA BÊTISE EST DE RIGUEUR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 52, le 11 octobre 2014

  • Ca serait pas plutot Israel qui pousse a la roué ce groupe salafowahabite.Ce dernier a exposé ses craintes et ses informations, alors que Sayed Nasrallah a assuré que son parti garde les yeux ouverts sur cette région.Selon le chercheur Ani Naqqache, l’ennemi cherche en réalité à instaurer dans la région une zone de conflits "afin d’empêcher le Hezbollah en tant que force de résistance de travailler dans un état de stabilité pour renforcer ses capacités et ses infrastructures au Sud Liban".Celui-ci ajoute que le scénario israélien visant à brouiller les cartes à Chebaa en transposant la bataille d’Aarsal s’est manifesté par l’attaque contre la position de l’armée au mont Sadanah. « L’ennemi voulait adresser des messages politiques pour paralyser la capacité de l’armée libanaise et l’empêcher d’agir contre les miliciens takfiris dans la région d’Arqoub », estime-t-il.Ce qui est attirant c’est qu’après l’opération dans les fermes de Chebaa, les Israéliens n’ont commis aucune réaction non calculée, selon le chercheur Habib Fayyad. « Ils se sont contentés d’affirmer leur droit à riposter, et ceci montre les craintes israéliennes de s’embourber dans une confrontation dont les résultats sont imprévisibles. En même temps, l’ennemi veut garder l’aspect sectaire dans la bataille entre le Hezbollah et les takfiristes», explique-t-il. Selon lui, Israël cherche à répéter la bataille d’Aarsal mais cette fois entre la résistance et son environnement populaire à Hasbaya .

    FRIK-A-FRAK

    18 h 51, le 11 octobre 2014

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