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Syrie : combats acharnés entre forces kurdes et l'EI aux portes d'Aïn al-Arab

Des combats acharnés opposaient mercredi les jihadistes de l'Etat islamique (EI) aux forces kurdes aux portes d'Aïn al-Arab (Kobané en kurde), ville syrienne frontalière de la Turquie que les Kurdes "défendaient farouchement", rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les extrémistes de l'EI ne sont plus qu'à 3 km à l'est de cette troisième ville kurde de Syrie, d'après cette ONG qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.
Au moins neuf combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) et un jihadiste de l'EI ont péri dans les combats durant la nuit de mardi à mercredi selon l'OSDH.

"Bien qu'inférieurs en nombre et en armement, les combattants kurdes refusent de se retirer et défendent farouchement leur ville face aux jihadistes de l'EI", affirme à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. "C'est pour eux une question de vie ou de mort", ajoute-t-il.
Des centaines de combattants kurdes font face à des milliers de combattants jihadistes, qui disposent en outre de chars, d'artillerie lourde et des lance-roquettes multiples de 220 mm, précise l'ONG.

"Les Kurdes eux sont armés de kalashnikovs, de mitrailleuses lourdes soviétiques DShK et des lance-roquettes RPG", précise M. Abdel Rahmane.
S'ils faisaient sauter le verrou d'Aïn al-Arab, les jihadistes contrôleraient une longue bande territoriale continue au nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

Leur assaut a entraîné un exode massif de la population, au moins 160.000 personnes ayant traversé la frontière pour se réfugier en Turquie depuis la mi-septembre.
Des miliciens du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont alors fait le chemin inverse pour aller prêter main forte à leurs frères syriens assiégés.

Des combats acharnés opposaient mercredi les jihadistes de l'Etat islamique (EI) aux forces kurdes aux portes d'Aïn al-Arab (Kobané en kurde), ville syrienne frontalière de la Turquie que les Kurdes "défendaient farouchement", rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).Les extrémistes de l'EI ne sont plus qu'à 3 km à l'est de cette troisième ville kurde de Syrie,...