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Moyen Orient et Monde - Conflit

L’Ukraine en campagne électorale malgré l’imbroglio UE-Russie

Soldats loyalistes dans un hôpital ukrainien, près du village de Svatovo (région de Lougansk). Anatolii Boiko/AFP

Alors que les combats ont encore fait au moins un mort dans la région séparatiste de Lougansk, les ambassadeurs des 28, réunis à Bruxelles, ont décidé de maintenir les sanctions économiques à l'encontre de Moscou. « Alors que des développements encourageants ont été enregistrés dans le processus politique et dans la mise en œuvre de certains aspects du protocole de Minsk », prévoyant un cessez-le-feu et le départ de tous les combattants étrangers, « il reste encore à appliquer correctement des points essentiels de ce protocole », a indiqué l'UE dans un communiqué.
Moscou dément la présence de ses troupes dans l'est de l'Ukraine, aux côtés des rebelles prorusses qui combattent l'armée de Kiev. Mais l'Otan a assuré que des centaines de soldats russes, y compris des forces spéciales, s'y trouvaient toujours. « Depuis le début du cessez-le-feu, il y a eu un retrait significatif des forces conventionnelles russes d'Ukraine. Cependant, des centaines de troupes russes, y compris des forces spéciales, sont toujours en Ukraine », a indiqué Jay Janzen, un porte-parole militaire de l'Otan. Cette évaluation révèle une diminution de la présence militaire du Kremlin : l'Otan évoquait jusqu'à présent la présence de « milliers » de soldats russes en Ukraine. « Nous n'avons pas constaté une poursuite de la réduction des troupes de combat russes en Ukraine depuis une semaine », a poursuivi M. Janzen, affirmant également que 20 000 soldats russes continuaient à être stationnés en Russie « près de la frontière ».
Lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président ukrainien Petro Porochenko a « souligné qu'il attendait que la Russie respecte ses obligations découlant du protocole de Minsk : retrait des troupes, fermeture de la frontière et mise en place d'une zone tampon », a fait savoir la présidence.
Les derniers affrontements surviennent au moment où l'Ukraine entre en campagne pour élire un nouveau Parlement, un scrutin qui devrait se cristalliser autour de la politique d'apaisement du président Porochenko.
Partis et candidats avaient jusqu'à minuit hier pour s'enregistrer devant la commission électorale en vue des législatives du 26 octobre. Celles-ci ne pourront se dérouler dans les zones sous contrôle de la rébellion (3 % du territoire ukrainien, 9 % de la population) ni en Crimée, annexée par la Russie. Le Parti des régions de l'ex-président Viktor Ianoukovitch, qui dominait le Parlement sortant, a décidé de boycotter le scrutin, qui devrait donc donner lieu à un important renouvellement de la législature ukrainienne. Selon un récent sondage, près de 40 % des électeurs choisiraient le « Bloc Porochenko », créé pour soutenir le président.
(Source : AFP)

Alors que les combats ont encore fait au moins un mort dans la région séparatiste de Lougansk, les ambassadeurs des 28, réunis à Bruxelles, ont décidé de maintenir les sanctions économiques à l'encontre de Moscou. « Alors que des développements encourageants ont été enregistrés dans le processus politique et dans la mise en œuvre de certains aspects du protocole de Minsk »,...

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