Les organismes économiques libanais ont rejeté mardi l'accord sur le financement de la grille des salaires, qui sera à l'ordre du jour de la séance parlementaire de mercredi.
L'entente sur la nouvelle grille s'articule sur trois points : une augmentation de 1 % de la TVA, l'échelonnement du paiement des salaires sur deux ans à partir de la date de l'approbation de la nouvelle grille et sans effet rétroactif, et enfin l'octroi de six échelons aux fonctionnaires. Ces mesures ont été approuvées par les blocs parlementaires du 14 Mars ainsi que celui du président de la Chambre Nabih Berry. Le bloc aouniste et celui du Hezbollah se sont notamment opposés à l'augmentation de la TVA.
"La tenue d'une séance parlementaire se fait pour des dossier urgents. Qui y a-t-il de plus urgent que l'élection d'un président de la République, dont l'absence menace directement les fondements de l'Etat ?", se sont interrogés les organismes économiques, alors que le Liban est sans président depuis le 25 Mai. "Les modifications prévues par cet accord vont miner les employés, ainsi que l'économie libanaise", ont-ils estimé.
Le syndicat des enseignants des écoles privées s'est également opposé à l'accord, après en avoir été exclu.
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