Le mufti de la République nouvellement élu, cheikh Abdel Latif Deriane, a reçu hier les félicitations du Hezbollah, que lui a transmises une délégation conduite par Ibrahim Amine Sayyed, le président du bureau politique du parti pro-iranien.
L'entretien a porté, tout naturellement, sur les orientations politiques générales qui permettent au Liban de faire face à la tempête régionale et à la discorde qui l'accompagne.
« La situation locale, régionale et internationale est difficile et complexe, a reconnu à l'issue de la réunion le responsable du Hezbollah, et des réunions comme celle-ci s'imposent comme une nécessité ».
Paoli « ouvert au dialogue »
Reçu à son tour à Dar el-Fatwa, l'ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli, a indiqué pour sa part que son pays « soutient la modération religieuse, celle que le nouveau mufti représente ».
« Nous sommes ouverts à la coopération et au dialogue avec tous les dignitaires religieux au Liban », a-t-il ajouté, précisant que « la situation est particulièrement difficile, non seulement pour le Liban, mais également pour la région et les pays du bassin méditerranéen. La modération religieuse est aujourd'hui une indispensable nécessité ».
Par ailleurs, cheikh Deriane a successivement reçu une délégation de la « Rencontre nationale », présidée par l'ancien ministre Abdel Rahim Mrad, ainsi que l'ancien ministre Nazem el-Khoury.
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