« Un arrangement administratif » conclu entre la France et le Liban

La ministre française de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, s'est rendue, vendredi dernier, à l'Institut des finances Bassel Fleihan, à l'occasion de la clôture de la 5e promotion des « Rencontres des cadres dirigeants de la fonction publique », un programme axé sur la formation des cadres de l'administration. De nombreuses personnalités étaient également présentes à cet évènement, parmi lesquelles le ministre libanais des Finances, Ali Hassan Khalil, l'ancien ministre Khaled Kabbani, l'ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli, la directrice de l'Institut des finances Bassel Fleihan, Lamia Moubayed Bsat, la présidente du Conseil de la fonction publique au Liban, Fatmé Oueidate, et le président-directeur général du groupe Fransabank, Adnane Kassar.
Après avoir plaidé en faveur du nécessaire « besoin d'État » de la société libanaise en temps de crise, Mme Lebranchu a fait part de la signature d'un « arrangement administratif » conclu par son ministère avec le ministre d'État pour la Réforme administrative, M. Nabil de Freige, ainsi que le ministre de l'Intérieur et des Municipalités, M. Nouhad Machnouk.
Cet accord entend « renforcer la coopération » entre les deux pays autour de « trois priorités communes ». Le premier de ces objectifs concerne la « formation des agents de l'État » et consiste en la mise en place de programmes de formations spécifiques. Le deuxième objectif tend à renforcer la « coopération décentralisée » par le biais des « échanges bilatéraux » entre la France et le Liban. Sa réalisation passera par « un projet de formation des élus ainsi que des agents municipaux ». Enfin, le troisième point sera centré sur la « modernisation de l'État » au moyen, notamment, de la « numérisation des services », ou encore la « promotion de la diversité et de l'égalité homme/femme ».
Le ministre libanais des Finances s'est, de son côté, félicité de « l'engagement du gouvernement libanais dans la rénovation de la fonction publique ainsi que dans le renforcement des capacités de l'État ».