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Sport - Tennis - Record

Dix à la suite pour Benneteau, poursuivi par la malédiction

Comme en 2012 et 2013, Julien Benneteau s'est incliné en finale de tournoi de Kuala Lumpur. Le Français n'a toujours pas remporté le moindre titre ATP en simple malgré dix finales disputées... et perdues, un chiffre qui constitue un (triste) record sur les circuits ATP.

Le tennis ne ment pas, mais il y a forcément quelque chose d’injuste dans la situation de Benneteau, régulier dans l’effort depuis 2008 (au moins une finale par an, c’est costaud tout de même), mais qui ne brandit pas le trophée. Et que retient le public ? Qu’il a perdu. Qu’il perd toujours, en oubliant toutefois que le fait de se hisser en finale est en soi une performance. D’ailleurs, un paquet de joueurs traînant leurs guêtres sur les courts de l’ATP aimeraient bien avoir disputé dans leur carrière ne serait-ce qu’une seule finale. 6-4. Mohd Rasfan/AFP

Décidément, il n'y arrive pas. Julien Benneteau n'a toujours pas cassé cette barrière mentale qui l'empêche de repartir d'un tournoi avec la coupe sous le bras. Depuis 2008 (Casablanca puis Lyon), le Bressan échoue toujours sur la dernière marche, malgré au moins une opportunité par an (Kitzbühel en 2009, Marseille en 2010, Winston-Salem en 2011, Sydney et Kuala Lumpur en 2012, Rotterdam et Kuala Lumpur en 2013). Ce week-end, il s'est donc incliné pour la troisième année consécutive en finale de l'Open de Malaisie, face à Kei Nishikori (7-6[4], 6-4).
Si perdre contre le Japonais, numéro 8 mondial et finaliste du dernier US Open, n'a rien de déshonorant en soi, il est clair que Benneteau souffre d'un complexe. Dans le premier set, il servit ainsi pour le gain de la manche à 5-4 mais ne parvint pas à virer en tête alors qu'il avait mené la danse depuis le troisième jeu du match (2-1 service à suivre). Une occasion manquée dont il ne se remit jamais. Rapidement lâché dans le tie-break (5 points à 2), il ne fit jamais douter son rival, qui conclut sur sa deuxième balle de set (7-4).

Des regrets à l'échelle d'une carrière
Dans le deuxième acte, le Bleu céda à « blanc » son engagement à 3-3 et n'obtint jamais ensuite la possibilité de revenir, Nishikori n'étant, lui, pas rattrapé par le syndrome « petit bras ».
« Cela a été une bonne semaine et la finale est mon meilleur match du tournoi, se console néanmoins Benneteau. Kei a simplement été meilleur aux moments-clés, spécialement à la fin du 1er set. Contre ce type de joueur, il existe de petites chances, il faut savoir les saisir. Je suis déçu d'avoir perdu mais content de mon niveau de jeu. C'est dur de garder ce niveau d'intensité sur chaque point sur chaque jeu. Je dois encore m'améliorer pour être plus constant. »
Malgré ce nouveau revers douloureux, le Français de 32 ans doit davantage regretter les finales perdues contre des adversaires largement à sa portée, qu'il devançait au classement : l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez (74e à Kitzbühel en 2009), son compatriote Michaël Llodra (79e à Marseille en 2010), le Finlandais Jarkko Nieminen (77e à Sydney en 2012) et surtout le Portugais Joao Sousa (77e en 2013 à Kuala Lumpur), contre qui il eut une balle de titre, gâchée comme il se doit...

Retour perdant pour Nadal à Pékin

Absent des courts depuis Wimbledon en raison d'une blessure au poignet droit, Rafael Nadal a repris la compétition hier. Associé en double à son compatriote Pablo Andujar, l'Espagnol s'est incliné contre la paire Tomas Berdych-John Isner au premier tour du tournoi de Pékin (5-7, 6-4, 10-4). Il poursuivra la compétition en simple, affrontant le Français Richard Gasquet pour son entrée en lice dans le tournoi.

Décidément, il n'y arrive pas. Julien Benneteau n'a toujours pas cassé cette barrière mentale qui l'empêche de repartir d'un tournoi avec la coupe sous le bras. Depuis 2008 (Casablanca puis Lyon), le Bressan échoue toujours sur la dernière marche, malgré au moins une opportunité par an (Kitzbühel en 2009, Marseille en 2010, Winston-Salem en 2011, Sydney et Kuala Lumpur en 2012,...

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