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Dernières Infos - Liban

Oui aux négociations sur les otages, mais en position de force, déclare Nasrallah

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a abordé, mardi soir, dans un discours télévisé retransmis sur la chaîne al-Manar, l'affaire des militaires libanais pris en otage par les jihadistes en commençant par présenter ses condoléances aux familles des trois soldats exécutés.

Depuis les combats sanglants entre l'armée libanaise et les jihadistes ultra-radicaux à Ersal, dans la plaine orientale de la Békaa en août, une trentaine de soldats et policiers sont toujours retenus en otage. Trois d'entre eux ont déjà été exécutés par leurs ravisseurs du groupe Etat islamique et du Front al-Nosra.

Selon Nasrallah, l'affaire des militaires est "une cause nationale, humaine et morale". "Le but de tout le monde devrait être la libération de ces militaires, a souligné le chef du Hezbollah. Malheureusement, certains ont utilisé cette cause pour accuser les autres et pour régler des comptes. Certains ont même défendu les revendications des jihadistes".

Et Nasrallah de poursuivre : "Cette affaire est la responsabilité de l'Etat et toutes les parties sont appelées à collaborer à sa résolution". Dans ce contexte, il a indiqué que le Hezbollah "n'a jamais refusé le principe de négociations" avec les jihadistes pour libérer les militaires. Il s'agit, selon lui, d'"une logique légitime que l'Etat choisit d'adopter ou non".  "Mais négocier n'est pas supplier ni mendier, a martelé le chef du Hezbollah. Négocier c'est utiliser des cartes que nous détenons face aux jihadistes. Il faut négocier en étant en position de force, car une position de faiblesse serait catastrophique pour les militaires".

"S'il y a un espoir que les militaires reviennent sains et saufs, c'est à travers une position forte et responsable, a ajouté le chef du parti chiite. "Le Liban vit une réelle humiliation depuis quelques semaines en raison de l'attitude de certains responsables et cela ne peut aboutir à une solution", a-t-il déploré. 

Pour Hassan Nasrallah, il est du droit du Premier ministre Tammam Salam de refuser les négociations sous des menaces d'exécution. "Aucun Etat, aucune armée, aucun peuple au monde n'acceptent une telle soumission", a-t-il affirmé.  

Hassan Nasrallah a appelé "à faire ce qui aurait dû être fait dès le début" : "Laissons les enchères politiques et les mensonges de côté et soutenons le gouvernement dans les négociations et dans l'étude des revendications des ravisseurs".

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a abordé, mardi soir, dans un discours télévisé retransmis sur la chaîne al-Manar, l'affaire des militaires libanais pris en otage par les jihadistes en commençant par présenter ses condoléances aux familles des trois soldats exécutés.
Depuis les combats sanglants entre l'armée libanaise et les jihadistes ultra-radicaux à...