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Liban - Citoyen grognon

Coup de gueule

Les Beyrouthins se plaignent. Ils n'en peuvent plus de subir d'incessantes coupures de courant... depuis quelques semaines. Des coupures dues au retard considérable dans la réparation des infrastructures, paraît-il, vu le conflit qui oppose les journaliers d'EDL à la direction du fournisseur d'électricité. Ce qui a mobilisé les députés de la capitale, réunis au Parlement pour aborder l'épineuse question. Et qui ont poussé les hauts cris. Avant de justifier leur coup de gueule. Le rôle des députés n'est-il pas d'élever la voix pour obtenir une solution immédiate au problème ? a demandé pour l'occasion le président de la commission parlementaire de l'Énergie, Mohammad Kabbani.


Sans aucun doute, la situation est intolérable. Mais elle est surtout révoltante. Révoltante, non pas parce que les habitants de la capitale sont désormais logés à la même enseigne que le reste du pays, celui qui subit au quotidien et depuis des décennies, un rationnement drastique, sans pour autant que personne ne daigne lever la voix ou même se pencher sur son sort.
Mais parce qu'il aura fallu que la capitale expérimente tout juste quelques semaines de coupure de courant, pour qu'immédiatement les députés de Beyrouth crient au scandale. Alors qu'ils ne se sont jamais intéressés au reste du pays, comme d'ailleurs la totalité de la classe politique. Comme si le Liban se limitait à sa capitale, les autres régions étant quantité négligeable !
Que l'ensemble du pays soit plongé dans le noir depuis toujours, de longues heures durant, nuit et jour, été comme hiver, n'est-il pas un scandale en soi ? Que l'ensemble du pays supporte à lui tout seul la faillite du secteur de l'énergie, alors que Beyrouth s'en tire à bon compte avec trois heures à peine de rationnement par jour, n'est-il pas aberrant ? Même s'il s'agit de la capitale ? Assurément, Beyrouth est aujourd'hui rattrapée par la crise de l'électricité et par l'incapacité de la classe dirigeante à assurer aux foyers ne serait-ce que la lumière en continu.


Mais pas seulement. La capitale coule irrémédiablement sous le poids des échecs à répétition d'une classe politique incompétente, minée par la corruption et le clientélisme, qui rechigne à envisager des solutions durables à un problème vieux de 40 ans !
Impassibles, les politiciens d'un bord comme de l'autre persistent à se lancer des accusations à qui mieux mieux, au mépris de l'intelligence de citoyens excédés, qui n'en ont plus rien à cirer. Mais qui ne demandent que la lumière.
La décentralisation n'est visiblement pas pour demain. Elle réglerait pourtant bien des problèmes... à commencer par celui de l'électricité, à Beyrouth ou dans l'ensemble du pays.

Les Beyrouthins se plaignent. Ils n'en peuvent plus de subir d'incessantes coupures de courant... depuis quelques semaines. Des coupures dues au retard considérable dans la réparation des infrastructures, paraît-il, vu le conflit qui oppose les journaliers d'EDL à la direction du fournisseur d'électricité. Ce qui a mobilisé les députés de la capitale, réunis au Parlement pour aborder...

commentaires (2)

ILS NE SONT INTERESSÉS NOS ABRUTIS "CULOTTÉS" QU'À BIEN GARNIR LEURS CULOTTES ! LIBANAIS, RÉÉLISEZ-LES ! SURTOUT VOUS QUI N'AVEZ PAS DE CULOTTE À METTRE SUR VOTRE DERRIÈRE...

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 48, le 20 septembre 2014

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Commentaires (2)

  • ILS NE SONT INTERESSÉS NOS ABRUTIS "CULOTTÉS" QU'À BIEN GARNIR LEURS CULOTTES ! LIBANAIS, RÉÉLISEZ-LES ! SURTOUT VOUS QUI N'AVEZ PAS DE CULOTTE À METTRE SUR VOTRE DERRIÈRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 48, le 20 septembre 2014

  • Et ces 128 malfaiteurs ne rêvent que de poser (à nouveau) leurs lourdes fesses sur leurs fauteuils de la Place de l'Etoile..... Enough !

    Tabet Karim

    09 h 17, le 20 septembre 2014

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