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Moyen Orient et Monde

« Je suis effondrée, c’est terrible »

« Je suis effondrée, c'est terrible », se lamente Charlotte Darroch. À Édimbourg, comme ailleurs en Écosse, les partisans de l'indépendance étaient anéantis hier en apprenant leur défaite au référendum d'autodétermination. Au pied du château, dans le centre-ville de la capitale écossaise, des partisans du « Yes », en kilt pour certains, étaient en larmes après avoir passé une nuit blanche à vibrer, boire et attendre le verdict des urnes sous la pluie. « On pensait tous que cela allait basculer dans notre sens. La dynamique était tellement de notre côté. Je pense que les gens n'ont pas réalisé à quel point c'était important », déplore Charlotte. L'adolescente a suivi le dépouillement des bulletins de vote vêtue de son uniforme scolaire, un drapeau écossais noué autour de ses frêles épaules. « Mais ceci ne marque pas la fin de la campagne pour le oui », a-t-elle ajouté, déjà prête à repartir au combat.
Jeoffrey Siaber, un retraité de la région d'Aberdeen, est venu au petit matin partager sa peine avec les autres partisans du oui rassemblés devant le Parlement régional d'Holyrood, dans le vieil Édimbourg. Cet Anglais originaire de Cambridge juge qu'il serait « plus sain que l'Écosse puisse se gouverner elle-même ». « Oui, (le Royaume-Uni) est une union mais il y a un grand malaise car il n'y a pas de communion des esprits », selon lui.
David Drysdale, 55 ans, supporteur du non, est satisfait du résultat mais « ennuyé » pour les deux millions de personnes qui n'ont pas obtenu ce qu'elles voulaient. Il se montre également inquiet de possibles divisions au sein de la société écossaise. « Si Westminster tient les promesses faites (d'accorder davantage d'autonomie à l'Écosse) tout ira bien, espérons-le. »

« Je suis effondrée, c'est terrible », se lamente Charlotte Darroch. À Édimbourg, comme ailleurs en Écosse, les partisans de l'indépendance étaient anéantis hier en apprenant leur défaite au référendum d'autodétermination. Au pied du château, dans le centre-ville de la capitale écossaise, des partisans du « Yes », en kilt pour certains, étaient en larmes après avoir passé...

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