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Moyen Orient et Monde

Les Catalans déterminés, les Québécois inspirés

Au lendemain du non de l'Écosse, les indépendantistes catalans se disaient hier déterminés à poursuivre leur chemin vers un référendum le 9 novembre, malgré l'opposition du gouvernement espagnol, « très heureux » du vote écossais. « Le processus catalan se sent renforcé parce que nous voyons comment un pays de l'Union européenne a pu trouver un accord pour permettre ce vote », a lancé le président catalan, Artur Mas. « Ce que nous avons vu en Écosse et au Royaume Uni, c'est le bon chemin », a-t-il ajouté. Et Josep Maria Garrell, un pâtissier de 55 ans, d'ajouter : « L'important n'était pas tellement qu'ils disent oui ou non, même si nous espérions les retombées d'un oui pour la Catalogne. » « Mais l'important est qu'eux, ils ont pu voter, et pas nous », renchérit-il, avant d'avertir : « S'ils interdisent le référendum, ils feront naître des milliers d'indépendantistes de plus. »
D'ailleurs la Catalogne s'est lancée dans une nouvelle étape vers le référendum : contournant l'opposition de Madrid, le Parlement régional a approuvé une loi autorisant une « consultation populaire », à caractère non contraignant. La réponse du gouvernement espagnol, s'appuyant sur la Constitution pour refuser à une de ses régions le droit de décider seule de son avenir, est maintenant attendue par le biais d'un recours devant le Tribunal constitutionnel.
Pendant ce temps, de l'autre côté de l'Atlantique, le Canada s'est réjoui hier de la victoire du non, saluant les « gouvernements écossais et britanniques » pour « avoir su mener un débat serein, ouvert et démocratique portant sur deux convictions très différentes mais sincères ». Les indépendantistes québécois se sont pour leur part dit « inspirés » par l'unité des partisans de la séparation, alors que dans la Belle Province, ceux-ci sont plus que jamais divisés. « Bravo aux Écossais pour leur démarche inspirante ! » a lancé Stéphane Bédard, leader du Parti québécois (PQ), formation indépendantiste qui a tenu, en vain, deux référendums sur la séparation du Québec, en 1980 et en 1995.

Au lendemain du non de l'Écosse, les indépendantistes catalans se disaient hier déterminés à poursuivre leur chemin vers un référendum le 9 novembre, malgré l'opposition du gouvernement espagnol, « très heureux » du vote écossais. « Le processus catalan se sent renforcé parce que nous voyons comment un pays de l'Union européenne a pu trouver un accord pour permettre ce vote »,...

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