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Sport - Jeux asiatiques

La Chine sera impériale !

La compétition représente une respiration bienvenue pour les athlètes des pays en guerre.

La Chine, qui avait survolé la précédente édition à domicile, à Canton en 2010, devrait encore écraser de sa toute-puissance les Jeux asiatiques d'Incheon, qui débutent aujourd'hui et qui représenteront une respiration bienvenue pour les athlètes des pays ravagés par des conflits.
Avec une délégation représentant le dixième des quelque 10 000 athlètes de 45 pays, les Chinois vont faire main basse sur leurs disciplines de prédilection : le plongeon, le tennis de table et le badminton. Lin Dan, multiple champion du monde et double champion olympique en titre, ne devrait avoir pour principal rival à la victoire finale que le Malaisien Lee Chong Wei, le n° 1 mondial toujours battu en finale des JO et des Mondiaux par son rival chinois. Le spectacle sera aussi au rendez-vous en natation, l'un des grands sports olympiques, où la star chinoise Sun Yang, double médaillé d'or aux JO 2012, va retrouver le Sud-Coréen Park Tae-hwan, dépouillé de son titre olympique sur 400 m par le Chinois à Londres.
« Ne me laisse pas gagner trop facilement », a déjà lancé Sun, de retour dans les bassins après sept mois de suspension et une courte période d'emprisonnement pour conduite sans permis, et pour avoir provoqué un accident au volant d'une voiture de sport. « L'Iron Man » détient le record du monde sur 1 500 m.

Drapeau et hymne nord-coréens
Incheon, qui sert de répétition générale pour les Sud-Coréens avant le retour des Jeux sur leur sol, les JO d'hiver 2018 à Pyeongchang, a déjà marqué l'histoire. Hier, pour la toute première fois depuis la séparation de la Corée en deux pays en 1953, le drapeau nord-coréen a été hissé dans le village des athlètes et l'hymne de la République populaire de Corée du Nord a été chanté à pleins poumons par les membres de la délégation de Pyongyang. La participation d'athlètes nord-coréens est le fruit de longues et laborieuses négociations à l'issue desquelles Pyongyang et Séoul se sont mis d'accord sur une délégation de 273 personnes. En 1991, les deux Corées avaient aligné une seule et même délégation aux championnats du monde de tennis de table. Elles avaient aussi défilé ensemble lors des cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques d'été en 2000 et 2004, aux JO d'hiver de 2006 et aux Jeux asiatiques de Doha en 2006.
Pendant deux semaines, les XVIIes Jeux asiatiques seront aussi un havre de paix pour des sportifs issus de pays en guerre comme l'Afghanistan, l'Irak ou la Syrie. Les Afghans, médaillés d'argent au cricket à Canton, espèrent faire mieux à Incheon afin d'apporter un peu de réconfort à leurs compatriotes en souffrance. Et si le Qatar s'est distingué avec un record de 55 femmes dans une délégation de 260 personnes, l'Arabie saoudite a été critiquée par Human Rights Watch pour n'avoir autorisé aucune athlète féminine à Incheon, contrairement aux JO de Londres (deux femmes).
Enfin, sur 36 sports et en dehors des disciplines traditionnelles comme l'athlétisme, la natation, la gymnastique, le football et le basket-ball, trois disciplines typiques de la région figurent aussi au programme : le kabaddi, le sepaktakraw et le wushu (art martial d'origine chinoise). Le kabaddi, sport d'équipe du sous-continent indien, consiste à envoyer un des sept joueurs d'une équipe, appelé « raider », se battre contre des défenseurs adverses se tenant la main en ligne, en retenant son souffle. Le sepaktakraw, ou takraw en Thaïlande et kataw au Laos, est un sport d'équipe cousin du volley-ball, avec une balle en rotin qui ne doit jamais être touchée par la main, mais par toutes les autres parties du corps.
(Source : AFP)

La Chine, qui avait survolé la précédente édition à domicile, à Canton en 2010, devrait encore écraser de sa toute-puissance les Jeux asiatiques d'Incheon, qui débutent aujourd'hui et qui représenteront une respiration bienvenue pour les athlètes des pays ravagés par des conflits.Avec une délégation représentant le dixième des quelque 10 000 athlètes de 45 pays, les Chinois vont...

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