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Otages : "La France ne paye pas de rançon" ni "n'échange" de prisonniers, affirme Hollande

François Hollande a affirmé jeudi que "la France ne paye pas de rançons", ni n'échange des prisonniers, pour obtenir la libération de Français retenus en otages dans le monde.

"Je vais rappeler les règles que je me suis imposé depuis 2012: la France ne paye pas de rançons, la France ne pratique pas non plus d'échanges de prisonniers", a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une conférence de presse. "Cela ne veut pas dire que des pays ne le fassent pas. C'est arrivé que des pays, pour nous aider, le fassent, je le concède", a-t-il cependant ajouté.

"Nous considérons que nous devons chaque fois tout faire" pour obtenir la libération des otages, "mais ça peut prendre un temps inouï", a-t-il déclaré, rappelant que des Français ont été retenus récemment pendant plus de trois ans au Sahel.

Le chef de l'Etat était interrogé sur les méthodes françaises pour obtenir la libération d'otages, alors que des otages américains et britannique ont été récemment décapités par leur ravisseurs. Aux Etats-Unis, ces exécutions n'ont pas ébranlé le dogme du non-paiement de rançons. En privé, Barack Obama a même fait part de son irritation, accusant la France et d'autres pays de financer ainsi des groupes extrémistes.

M. Hollande a rappelé qu'un Français était toujours retenu "au Mali, ou au Sahel", Serge Lazarevic, et qu'un autre est mort, Philippe Verdon.

Il a ensuite évoqué le sort des quatre journalistes français libérés en avril après dix mois de détention en Syrie: "Pour les journalistes de Syrie, qui connaissent hélas ceux qui ont été décapités, nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous avons pu y parvenir parce que des pays nous ont aidés, nous ont donné des informations, mais c'est très difficile."

"Je veux rappeler ces règles parce que ce sont des règles très importantes: la France ne paye pas, mais la France essaye à chaque fois de sauver ses otages", a répété le chef de l'Etat.

M. Hollande a par ailleurs appelé de façon pressante les journalistes, qui font un travail "indispensable", à ne pas s'exposer dans les zones de conflit où il y a actuellement des "risques majeurs". "Sachez aujourd'hui que les risques sont immenses", a-t-il conclu.

François Hollande a affirmé jeudi que "la France ne paye pas de rançons", ni n'échange des prisonniers, pour obtenir la libération de Français retenus en otages dans le monde.
"Je vais rappeler les règles que je me suis imposé depuis 2012: la France ne paye pas de rançons, la France ne pratique pas non plus d'échanges de prisonniers", a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une...