Les familles des militaires enlevés par les jihadistes lors des combats de Ersal ont appelé jeudi les islamistes à cesser leurs menaces de mort contre leurs proches.
Cet appel intervient à l'issue d'une rencontre d'une délégation des familles des otages avec le Premier ministre Tammam Salam au Grand Sérail. "Tant que nos proches sont en danger, les négociations le seront elles aussi", a martelé un porte-parole des familles. Il a dans ce contexte appelé le comité des ulémas musulmans à "intervenir du moins moralement en faisant pression sur les jihadistes" dans les négociations. Le comité des ulémas avait récemment annoncé la suspension de sa médiation entre les jihadistes et l'Etat libanais.
Vingt-huit soldats et policiers libanais sont toujours retenus par le Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) et l'État islamique (EI). Un autre soldat a été enlevé mercredi par des éléments armés à Ersal. L'EI a déjà exécuté deux soldats et a menacé, mercredi soir, d'en exécuter un troisième sous 24 heures. Les jihadistes réclament, entre autres, la libération des détenus islamistes dans les prisons libanaises, ainsi que le retrait des combattants du Hezbollah de Syrie. L'État libanais maintient son refus de tout échange de prisonniers islamistes contre les otages militaires.
"M. Salam nous a assuré que les pourparlers ne sont pas suspendus et le gouvernement examine les demandes des jihadistes", a souligné le porte-parole des familles, assurant comprendre la nécessité de préserver la discrétion des négociations.
Cet appel intervient à l'issue d'une rencontre d'une délégation des familles des otages avec le Premier ministre Tammam Salam au Grand Sérail. "Tant que nos proches sont en danger, les négociations le seront elles aussi", a...
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