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Liban - Environnement

Les déchets, les carrières et la pollution de l’air devant la commission de l’Environnement

« Un grand chantier s'ouvre aujourd'hui, qui nécessitera plusieurs années », déclare le député Marwan Hamadé.

Une des activités qui figurent sur la liste des réalisations du ministère de l’Environnement, organisée pour les jeunes dans le cadre des activités hebdomadaires au Grand Sérail. On y remarque la présence du ministre Machnouk, de Mme Lama Tammam Salam, d’écologistes et de jeunes.

La commission parlementaire de l'Environnement s'est réunie hier sous la présidence du député Marwan Hamadé, en présence du ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk, pour discuter d'une redynamisation de la collaboration entre les deux instances après l'amorce du travail de cette commission dans sa nouvelle forme. « Malgré le pessimisme ambiant, notamment au niveau des dossiers de l'environnement, je peux dire aux Libanais qu'il existe une vision et une conscience (au plan de l'environnement) et que cette commission va essayer, avec l'Assemblée générale, les commissions mixtes et les sous-commissions, de stimuler le débat autour des projets de loi que nous suivons depuis longtemps », a déclaré M. Hamadé.
« Nous allons tenter de transférer tous ces projets et propositions de lois à l'Assemblée générale avant la fin du mandat de la Chambre, afin qu'ils soient discutés par l'Assemblée actuelle ou par la prochaine, après les élections parlementaiers », a poursuivi le député du Chouf.
Interrogé à ce propos par L'Orient-Le Jour, le député Michel Moussa, lui-même ancien ministre de l'Environnement et qui participait à cette réunion, a souligné que les membres de la commission ont planché sur l'élaboration d'une vue d'ensemble des grands problèmes écologiques au sujet desquels le ministère espère obtenir un soutien de la commission parlementaire de l'Environnement. « Le ministère a présenté des documents sur le travail qui y a été effectué depuis sa création, précise M. Moussa. Nous avons plus particulièrement discuté de trois projets de loi portant sur les déchets ménagers (en relation avec la clôture du dossier de la décharge de Naamé), sur la lutte contre la pollution de l'air et sur les carrières. Ces trois projets de lois ont déjà été discutés en sous-commission et transmis à la commission. C'est la première fois que nous en débattons dans le cadre de cette commission renouvelée. »
Et M. Moussa d'ajouter : « Les problèmes écologiques sont très nombreux, et ils ne se trouvent souvent pas dans la liste de priorités des citoyens ni des dirigeants, car le pays est confronté à de nombreux autres problèmes. Il reste beaucoup à faire. »
Pour sa part, dans une déclaration à l'issue de la réunion, M. Hamadé a souligné qu'outre ces trois sujets, la discussion a porté sur l'impact que peut avoir sur l'environnement et les ressources du pays la présence d'un million et demi de réfugiés syriens, qui rendent encore plus complexes les problèmes auxquels le Liban est déjà confronté. « Je peux affirmer qu'un véritable chantier s'est ouvert aujourd'hui, mais il nécessite de longues années pour être complété, a indiqué M. Hamadé. Nous devons faire face au désespoir ambiant par une très forte volonté. »

Un bilan de six mois...
Par ailleurs, le ministère de l'Environnement a publié hier ce qu'il a appelé « les réalisations des six derniers mois », depuis la formation du gouvernement et la prise en charge de ce ministère par Mohammad Machnouk. Le document évoque la ratification de plusieurs conventions internationales ainsi que l'adoption de lois nationales comme celle, très médiatisée, de l'octroi d'indemnités aux municipalités entourant la décharge de Naamé. Pour ce qui est des stratégies environnementales, le ministère dit avoir, entre autres, préparé une feuille de route pour la gestion intégrée des déchets solides. La signature de nombreux protocoles d'entente avec des ministères et des universités figurent aussi dans cette liste de réalisations. Parmi les propositions importantes faites par le ministère, celle d'un nouveau plan directeur des carrières qui mettrait fin au chaos actuel, et qui a mené à la formation d'une commission ministérielle chargée de plancher sur le dossier.
Le ministère cite également de nombreuses intiatives pour soutenir la société civile, préserver les ressources naturelles, booster l'éducation environnementale, publier des guides, organiser la chasse, proposer des solutions au manque d'eau, accepter des dons pour des projets pilotes et traiter les déchets dangereux et la pollution industrielle...

La commission parlementaire de l'Environnement s'est réunie hier sous la présidence du député Marwan Hamadé, en présence du ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk, pour discuter d'une redynamisation de la collaboration entre les deux instances après l'amorce du travail de cette commission dans sa nouvelle forme. « Malgré le pessimisme ambiant, notamment au niveau des dossiers de...

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