Oui aux législatives s’il y a d’abord une présidentielle, estime le Futur

Le bloc parlementaire du Futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire présidée par l'ancien Premier ministre Fouad Siniora. Le député Mohammad Hajjar, qui a lu le communiqué publié au terme de la réunion, a affirmé que les candidatures des membres du bloc pour les législatives ont été présentées, mais « à condition que la présidentielle ait lieu ». « L'élection d'un nouveau président est une priorité et les législatives ne peuvent la précéder pour des raisons constitutionnelles et sécuritaires », a-t-il affirmé.
M. Hajjar a en outre affirmé que le bloc a apprécié les efforts déployés par le Premier ministre et le gouvernement ainsi que la cellule de crise, « notamment la dernière visite au Qatar qui a tenté d'ouvrir de nouveaux horizons pour faire face aux obstacles qui entravent la libération des soldats otages ». Le bloc a également considéré que les campagnes provocatrices menées contre le gouvernement et l'armée visent à compliquer davantage le dossier des soldats otages. Il a de ce fait appelé les parties politiques à mettre l'affaire de l'armée entre les mains du gouvernement.
Sur un autre plan, le bloc a réitéré son attachement à la politique de distanciation, à la déclaration de Baabda et au retrait du Hezbollah de Syrie. Il a par ailleurs discuté de l'initiative proposée par l'ancien président Michel Sleiman concernant la convocation des réservistes de l'armée, soulignant que cette initiative pourrait être mise en œuvre immédiatement. Il a aussi contesté le recours à l'autosécurité, appelant au déploiement de l'armée et de la Finul aux frontières. Il a enfin condamné « la campagne raciste qui vise les réfugiés syriens », appelant toutefois le gouvernement à organiser la présence temporaire des réfugiés syriens au Liban.