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Culture - Cimaises

Céline Bedat peint Beyrouth avec passion

Céline Bedat expose « Arbres et villes » à la galerie Bansard et à l'espace Beaujon.

« Beyrouth » vue par l’artiste.

Elle peint les arbres et les villes avec le regard neuf de l'artiste émerveillée par la beauté du monde. Avec une technique bien à elle, faite de peinture acrylique, de collage et d'encre, et parfois même de l'argile pour dire sa relation intime avec la terre et la nature, Céline Bedat revêt ses toiles d'émotion. Entre figuratif et abstrait, l'artiste raconte Paris, New York, Barcelone, Bruxelles et, surtout, Beyrouth, pour laquelle elle a éprouvé un véritable coup de cœur à son premier voyage en 2004 et à nouveau en 2012. Avec son paysage urbain hétéroclite, où les maisons traditionnelles en toit de briques émergent entre la grisaille des tours, comme un sourire sur un visage qui a souffert, Beyrouth décline sa joie de vivre et son désordre comme un défi perpétuel qui fascine par son énergie. « J'aime cette ville et ses habitants. Elle est attachante et belle, même dans sa laideur », confesse Céline Bedat, qui retourne au Liban chaque fois qu'elle en a l'occasion. Sa technique consiste à photographier une ville, à la repeindre et à utiliser ses clichés comme collages, dans une juxtaposition de sensations, de couleurs et de rêves. Ainsi la vitesse dans le tunnel du « Ring » menant à Achrafieh évoque-t-elle la foisonnante ville de New York représentée par l'Empire State Building.
C'est par les passerelles de l'amour que l'artiste relie les villes entre elles. «Le monde est beau » déclare-t-elle avec une simplicité lumineuse. Cette beauté éclate dans les «couleurs de Barcelone», sous le ciel pluvieux du Paris des amoureux, le long des quais où fleurit un parapluie rouge, au-dessus des toits de la ville ou dans le vert des frondaisons, sur les pentes du Sacré-Cœur, à Montmartre. L'artiste, qui s'est formée aux arts appliqués ainsi qu'au stylisme, réorganise les images, les redessine, créant de nouvelles perceptions de la réalité. Pour dire la paix, elle recourt au collage de morceaux de journaux, mêlés à l'encre et parsemés de taches rouges. La paix passe aussi pour elle dans le respect de l'environnement, dans le rapport sensuel à la nature. Les arbres sont l'autre dimension de son engagement d'artiste. Elle les peint de manière presque tactile. Leurs troncs qui s'étirent jusqu'au ciel sont des écorces de papiers et de cartons collés, brossés et cirés pour permettre de les toucher, voire de les caresser. Ils sont agrémentés de feuilles d'or ou d'argent, qui scintillent comme les lucioles dans la forêt. Ils sont l'autre versant de notre humanité retranchée dans les villes, même si celles-ci sont nimbées de poésie par le regard de l'artiste.
L'œuvre de Céline Bedat rayonne comme un reflet de cette lumière intérieure qui est la marque des artistes inspirés. Elle a pour but de témoigner de la beauté du monde et de beaucoup d'amour et de reconnaissance pour la vie.

Elle peint les arbres et les villes avec le regard neuf de l'artiste émerveillée par la beauté du monde. Avec une technique bien à elle, faite de peinture acrylique, de collage et d'encre, et parfois même de l'argile pour dire sa relation intime avec la terre et la nature, Céline Bedat revêt ses toiles d'émotion. Entre figuratif et abstrait, l'artiste raconte Paris, New York, Barcelone,...

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