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Nos Lecteurs ont la Parole - Élie Michel NASARD

I.- Cette corruption d’où vient tout le mal

Il est indéniable que ce mal endémique qui s'appelle corruption, cette peste, cette calamité, ce malheur qui frappe l'humanité depuis la nuit des temps, et qui est la cause de la plupart des malheurs du monde, s'est particulièrement acharné sur notre société, dont il est en train de ronger les fondements mêmes. Sauf mesures efficaces et urgentes (je dirais même violentes), nous risquons tout simplement de perdre notre pays, qui serait alors jeté en pâture (en une seule pièce ou en morceaux) pour servir encore plus les intérêts d'une grande partie de nos élus politiques, constituée par des vendus et des pourris, et surtout ceux de leurs maîtres étrangers.
Inutile de chercher ailleurs les causes de nos malheurs, ceux d'un pays où rien ne va plus. Naturellement, on se plaint de beaucoup de choses, dont surtout : le féodalisme sociopolitique, des lois électorales iniques, la soumission d'une bonne partie de la classe politique à l'étranger, le clientélisme et le jeu des pistons dans les nominations administratives, le confessionnalisme, la fraude, la poursuite de l'exploitation des carrières (qui ont défiguré l'environnement), la pollution (qui a atteint des niveaux dangereux), l'injustice sociale, l'état anarchique de la circulation routière, les contrats louches pour le nettoyage de nos villes, le refus d'équiper l'armée (qui manque de tout, même de munitions) – refus qui frise la trahison –, l'inefficacité des FSI, l'état piteux de nos prisons, la lenteur et la manipulation des procédures judiciaires, etc. Mais on ne se rend pas compte qu'à la base de tout cela, il y a la corruption, c'est-à-dire l'existence d'une clique qui s'est rendue célèbre par sa cupidité et sa rapacité, sa quête interminable d'argent par n'importe quel moyen.
Par conséquent, le problème au départ, c'est la corruption. En voici quelques exemples :
1. – La loi électorale inique : nos politiques féodaux et pourris n'ont pas intérêt à amender cette loi, surtout s'il s'agit d'autoriser le décompte des voix sur une base proportionnelle, car cela aurait pour conséquence de réduire substantiellement le phénomène de l'achat des voix, en faisant élire une assemblée beaucoup plus représentative et équilibrée, ce qui irait au détriment de leur influence et de leurs intérêts personnels.
2. – Le jeu des pistons dans les nominations administratives : il sert surtout à planter des hommes liges aux postes-clés, afin de mieux servir les intérêts des politiciens pourris concernés.
3. – Le confessionnalisme : commençons par nous mettre d'accord sur un point : il n'existe pas de politiciens fanatiques, car cette classe est, dans sa majorité, trop marquée pour éprouver des sentiments ou de la haine. Pour elle, il n'y a que ses intérêts qui priment. Ainsi, il y a juste des politiciens corrompus, sans aucune morale, ni conscience, pour lesquels la fin justifie les moyens (le fameux principe des nazis, des fascistes et surtout des sionistes), qui exploitent le fanatisme, primo pour se faire une popularité parmi les masses ignorantes (qu'on tient sciemment à maintenir dans leur ignorance et leur misère, pour mieux les exploiter, surtout comme dépôts de voix électorales), afin de garantir leur réélection comme députés, et secundo pour exploiter cette situation afin d'offrir leur collaboration servile à certains services de renseignements arabes et/ou étrangers, dont les pays travaillent à la partition ou à la destruction du Liban (le vieux rêve sionisto-américain), même au prix d'une guerre civile, surtout entre chiites et sunnites. Tout cela afin de servir les intérêts personnels desdits politiques, même au prix de la disparition du Liban en tant qu'État unifié et souverain.
4. – La pollution : surtout celle résultant des déchets de matières organiques ou chimiques, qui sont régulièrement jetés dans nos rivières par les usines ou autres entreprises riveraines, sans que les agents de l'État interviennent pour verbaliser, car les personnes concernées sont couvertes politiquement par nos (ir)responsables politiques, soit parce que ces derniers sont directement intéressés par ces exploitations, soit pour le nombre de voix électorales que les gérants en question leur assurent.
5. – L'injustice sociale que la même classe pourrie s'acharne à maintenir, pour obliger, par exemple, celui parmi ses partisans ayant besoin d'être hospitalisé à supplier son maître de le faire admettre dans un établissement, à la charge de l'État, sinon il risque de se voir refuser cette admission, et de finir en crevant devant la porte d'entrée dudit hôpital. Par ces moyens, le maître en question peut compter sur l'allégeance éternelle de son vassal et de son entourage.
(À suivre)

Il est indéniable que ce mal endémique qui s'appelle corruption, cette peste, cette calamité, ce malheur qui frappe l'humanité depuis la nuit des temps, et qui est la cause de la plupart des malheurs du monde, s'est particulièrement acharné sur notre société, dont il est en train de ronger les fondements mêmes. Sauf mesures efficaces et urgentes (je dirais même violentes), nous risquons...

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