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Liban - Palais de Verre

Ban « regrette la vacance présidentielle nuisible à la cohésion du gouvernement »

Washington et l'Onu réitèrent leur ferme soutien à la souveraineté et la stabilité du Liban.

Les préparatifs vont bon train pour l'ouverture de la 69e session du débat général de haut niveau de l'Assemblée générale de l'Onu qui doit démarrer le 24 septembre à laquelle prendront part plus de 140 chefs d'État ou de gouvernement ainsi que des dirigeants de la société civile et autres personnalités mondiales influentes. Deux importantes conférences de presse ont eu lieu lundi, au Foreign Press Center de Washington et de New York, par la porte-parole du département d'État américain, Marie Harf, et hier, par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. « Ensemble, nous allons aborder la violence horrible en Syrie et en Irak, où les défaillances du conflit et de gouvernance ont fourni un terrain fertile pour les groupes extrémistes. Je salue le consensus international croissant d'agir contre cette grave menace à la paix et à la sécurité mondiales et régionales », a déclaré hier M. Ban.

Le Liban se trouve confronté à d'énormes défis qui menacent sa souveraineté et la stabilité de la région. Avec l'extension de l'État islamique (EI), la décapitation de deux soldats libanais, la capture de 27 autres soldats de l'armée libanaise pris en otage, ainsi que la vacance présidentielle, et le 1,5 million de réfugiés syriens, le Liban risque-t-il de se fragmenter en tant qu'État ? Que peut faire la communauté internationale pour maintenir sa neutralité ? Ce sujet sera-t-il à l'ordre du jour des discussions lors de l'« important » débat général de l'Assemblée générale de l'Onu ?

Une situation libanaise « délicate »
Ban Ki-moon indique à L'OLJ qu'il comprend la situation politique, économique et sociale « très délicate » à laquelle le gouvernement libanais est confronté. « Je voudrais, tout d'abord, remercier les Libanais pour leur générosité en accueillant plus d'un million de réfugiés syriens, selon les statistiques des Nations unies, je n'ai pas un chiffre exact à ce moment, ce qui est un énorme fardeau » pour le Liban, a-t-il laissé entendre. « Il est regrettable que les dirigeants du Liban n'aient pas été en mesure de travailler ensemble... Ils devraient résoudre leurs différends pour le bénéfice et l'avenir du Liban », a-t-il martelé. S'agissant de la vacance présidentielle, le chef de l'Onu a estimé qu'il est « regrettable » que les dirigeants libanais n'aient pas été en mesure d'élire un nouveau président après le départ du président Michel Sleiman. La vacance présidentielle « nuira » à la stabilité du gouvernement du Liban qui fait face à de nombreuses difficultés économiques et sociales. Il est temps qu'ils (les dirigeants) montrent leur unité et leur solidarité pour le futur du peuple libanais et aussi pour la paix et la sécurité de la région.
Quant à la porte-parole du secrétaire d'État américain, Marie Harf, elle a affirmé, toujours en réponse à L'OLJ, qu'« en effet le Liban fait face à d'énormes défis en matière de sécurité dus à la situation qui prévaut en Syrie avec le nombre croissant des combattants étrangers de Daech, qui varie entre 28 000 et 31 500 ». « Nous avons, à maintes reprises, réitéré notre soutien à la stabilité et à la souveraineté du Liban. À cette fin, nous avons continué à soutenir l'armée libanaise et les Forces de sécurité intérieure (FSI). Nous avons fourni tout récemment une aide supplémentaire à l'armée pour aider la situation sécuritaire interne du Liban », a-t-elle affirmé. Et d'ajouter : « Nous savons que la guerre civile continue en Syrie. La violence sera susceptible de se répercuter sur les pays voisins, dont le Liban. Si nous travaillons très étroitement avec l'armée et les FSI pour accroître leurs capacités et augmenter leurs moyens, elles pourront lutter contre cette menace sur leur propre sol. De toute évidence, nous savons qu'il y a un certain nombre de défis, non seulement la guerre civile en Syrie, mais d'autres », a-t-elle dit. « Nous avons une relation très étroite avec le Liban. Je m'attends à ce que ce sujet soit soulevé à l'Assemblée générale de l'Onu. Mais je n'ai pas encore les détails », a-t-elle conclu.

Les préparatifs vont bon train pour l'ouverture de la 69e session du débat général de haut niveau de l'Assemblée générale de l'Onu qui doit démarrer le 24 septembre à laquelle prendront part plus de 140 chefs d'État ou de gouvernement ainsi que des dirigeants de la société civile et autres personnalités mondiales influentes. Deux importantes conférences de presse ont eu lieu lundi,...

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